Leclerc emmène Ferrari dîner, puis dérape : « Nous serons très forts au Mexique »


Le Monégasque à Mexico après le triomphe à Austin : « Nous savons que nous avons une chance pour le Championnat du Monde Constructeurs »

Jacopo Moretti

25 octobre – 08h02 -MILAN

Ferrari n’est pas satisfait. Gagner le GP des États-Unis à Austin était important, et encore plus avec un doublé, mais désormais « il y a un Championnat du Monde des Constructeurs à conquérir ». Leclerc le sait bien, habillé à la manière des mariachis et marchant d’un pas vif dans un paddock attendant déjà anxieusement après un week-end, celui américain, où son SF-24 a été premier de la catégorie. Mais le Monégasque ne veut pas s’impatienter : « J’étais au début de ma carrière, aujourd’hui je pense avoir trouvé l’équilibre », explique-t-il en conférence de presse, tout en étant conscient que même au Mexique il est légitime de rêve : « c’est difficile de faire des pronostics, mais sur le papier nous serons très forts ».

Dîner Ferrari

Le vainqueur d’Austin a réuni l’équipe mercredi soir, « un bon dîner, même si tout est toujours bien chez Ferrari », organisé pour célébrer le succès américain après la fête reportée au Texas, où « il y avait peu de temps et surtout un avion à prendre. » « Il y a beaucoup de motivation dans l’équipe – révèle Charles – nous sommes l’équipe la plus constante depuis un certain temps et maintenant nous savons que le titre peut être le nôtre, nous voulons prendre McLaren ». Les conditions pour attraper les Anglais sont là, tout comme les défis, à commencer par le Mexique, où l’air raréfié sera le protagoniste. Pourtant, à plus de 2000 mètres d’altitude du circuit Hermanos Rodriguez, Charles s’y est peut-être déjà habitué. Lui, pilote de chasse d’un jour, a volé à bord d’un Dassault Rafale de l’Armée de l’Air pendant la pause. « Une expérience vraiment spéciale et très différente de la F1. Dans le ciel, il n’y a pas de repères et pour expérimenter la vitesse il faut repousser ses limites, dans la voiture les murs suffisent… ».

au Mexique pour gagner

Mais son esprit revient rapidement à la piste : « En Amérique, nous étions les plus rapides et même avant Austin, nous faisions le meilleur travail, même sans la meilleure voiture. Ici, nous voulons nous répéter. » Et lorsqu’on l’interroge sur les chances de victoire de l’idole locale, Checo Pérez, Charles répond avec assurance : « J’espère que cela pourra lui arriver, peut-être dans le futur, mais dimanche, je ferai tout pour l’empêcher, je veux gagner. « 





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