Des peines de prison et de travaux d’intérêt général ont été demandées pour une arrestation citoyenne qui a dégénéré dans un café à Emmen

Selon le ministère public (OM), un propriétaire de café de 42 ans et ses trois membres de sa famille se sont mis en quatre lors de l’arrestation d’un visiteur agressif, le 10 juillet 2022. L’invité de 31 ans a été roué de coups par les quatre hommes et est décédé peu de temps après.

Le décès ne peut pas être imputé aux quatre membres de la famille, même si, selon le ministère public, les hommes ont eu recours à une violence inutile. Le visiteur a subi une crise cardiaque après que les secouristes lui aient administré un sédatif. Sa mort est une coïncidence fatidique de plusieurs facteurs, a déclaré le procureur.

L’invité était sous l’influence de drogues et est entré dans le café pour traiter avec des dealers. Le propriétaire du café était derrière le bar à ce moment-là. Les images de vidéosurveillance diffusées lors de l’audience montrent l’invité lançant le premier coup de poing. Le propriétaire et un cousin plaquent alors l’homme au sol, après quoi le cousin appelle immédiatement la police.

Les six premières minutes suivent les règles d’une arrestation citoyenne, a précisé le procureur. L’homme est immobilisé puis remis à la police. L’invité se défendit vigoureusement. Selon le ministère public, les actions visant à maîtriser l’homme pendant ces minutes relèvent de la légitime défense.

Cela change lorsque deux autres membres de la famille les rejoignent. La violence augmente, tandis que la résistance des visiteurs est brisée. Les genoux au visage, les clés du cou et les coups de poing à la tête suivent. Un proche de 52 ans se tenait aux bras de la victime. « Je voulais vérifier s’il résistait toujours », a expliqué l’homme.

Cette action inutile devrait inculper l’homme de voies de fait, a déclaré le procureur. Il a exigé 40 heures de travaux d’intérêt général à son encontre. Les trois autres membres de la famille devraient effectuer 140 et 180 heures de travaux d’intérêt général pour tentative d’agression grave. Un membre de la famille âgé de 46 ans risque une peine de prison de plus de 4,5 mois.

Ce suspect de 46 ans est apparu plus tard. Il a ajouté de l’huile sur le feu avec son arrivée, a indiqué le procureur. « Même son fils n’arrivait pas à le calmer », a expliqué le procureur. L’homme donne des coups de pied à la victime à plusieurs reprises, notamment à la tête. Il s’est assuré qu’un cendrier déjà utilisé était dissimulé.

Le procureur a tenu compte du temps écoulé dans la sentence. Les proches, mais aussi les suspects, ont dû attendre longtemps pour que l’affaire soit réglée. Les résultats de l’autopsie du corps de la victime ont été longtemps attendus. En conséquence, le procureur a appliqué une réduction de peine, ce qui a eu pour résultat que les peines requises ont été légèrement inférieures.

Le tribunal rendra sa décision dans deux semaines.



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