SVSTO exprimera le côté le plus sombre et le plus inconfortable de Las Bistecs


SVSTO est le nouveau projet solo de Carla Parmenter, jusqu’ici connue comme la moitié de Las Bistecs. Les succès de la fin de la dernière décennie, comme “HDA” ou “Caminante”, ont rempli les salles de tout le pays et ont ouvert la voie à d’autres projets similaires et contemporains comme Ojete Calor et Ladilla Rusa, qui sont présentés aujourd’hui même dans les arènes devant des dizaines de personnes. de milliers de personnes.

Las Bistecs s’est séparé depuis longtemps, l’objectif du SVSTO est de maintenir l’énergie provocatrice, mais de l’amener vers “un son plus sombre et introspectif”, tout en “face à des réalités inconfortables”. N’oublions pas que dans certaines paroles du duo original, il y avait un contenu social clair, comme « Señoras Bien » lui-même, leur plus grand succès, et il semble maintenant qu’il va se renforcer. Chez JENESAISPOP, nous avons le plaisir de présenter en avant-première la vidéo de leur première chanson ‘Mil€’, qui est aujourd’hui notre chanson du jour. Ce soir, vous pouvez en profiter sur toutes les plateformes.

Le problème est d’en arriver à croire qu’il faut payer le Trésor, même quand on n’a rien facturé. La crise du logement flotte tout au long du texte dès le premier vers des paroles, brillantes à la fois par son caractère éculé et auto-parodique, ainsi que par son costumbrisme : « avant, tout ça, c’était la campagne ».

« MIL€ » reflète la complexité de la vie dans l’Europe du 21e siècle, une génération prise entre des crises économiques, sociales et existentielles. Celui du logement, qui a tant étouffé les jeunes et les personnes d’âge moyen dans notre pays, et bombe à retardement comme le montrent les manifestations de ces dernières semaines, est au centre. C’est ce que nous dit SVSTO elle-même, qui a écrit la chanson en collaboration avec le producteur Alejandro Da Rocha :

«MIL€ est une chanson pour vous faire danser en colère, pour gâcher le petit moment d’évasion que vous pouvez avoir au club et pour vous rappeler que vous êtes précaire.

Mille euros, c’est en partie une question de précarité de l’emploi, que vous soyez salarié ou indépendant. En fait, j’ai écrit le sujet pendant le covid, lorsque j’étais indépendant. Mon responsable s’était trompé et m’avait dit que je devais verser mille euros au Trésor alors que je n’avais rien facturé. J’ai passé tout le week-end à fredonner « mille, mille euros ».

Le sujet porte sur les circonstances fantastiques dans lesquelles nous nous trouvons depuis des années avec le problème du logement, du travail mal payé, il s’agit aussi de la marchandisation du désir avec des applications, et de la contradiction de vivre dans ce monde capitaliste, car dans le à la fin, on veut être un activiste, mais ensuite on achète un t-shirt Inditex, qui est le diable.



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