L’Italie a inscrit dans la loi sa définition des « pays d’origine sûrs ». L’objectif est de pouvoir continuer à exploiter les camps en Albanie malgré une défaite devant les tribunaux.22 octobre 2024 | 0:24 minutes
Le décret, adopté lors d’une réunion du cabinet, consacre légalement la définition du gouvernement des pays d’origine « sûrs », a déclaré le ministre de l’Intérieur Matteo Piantedosi aux journalistes. Selon lui, le décret, qui entre en vigueur immédiatement, vise à « accélérer le processus ». Cela signifie que Rome peut traiter rapidement les demandes d’asile des demandeurs d’asile de ces pays depuis l’Albanie.
Les garde-côtes italiens ont ramené des migrants d’Albanie en Italie. Un tribunal italien a jugé que le transfert vers l’Albanie était illégal. 19 octobre 2024 | 0:26 minutes
L’Italie veut continuer à gérer des camps de migrants en Albanie
L’objectif de la coalition de trois partis de droite est de pouvoir continuer à faire fonctionner les deux camps qui viennent de s’ouvrir en Albanie malgré une défaite devant les tribunaux. Selon les informations du quotidien « La Repubblica », l’une des principales innovations réside dans le fait que la liste des pays d’origine sûrs sera désormais déterminée au siège du gouvernement, c’est-à-dire directement chez Meloni. Le ministère des Affaires étrangères en est actuellement responsable. Il n’y avait initialement aucune confirmation officielle à ce sujet.
L’Italie prévoit d’héberger des réfugiés de sexe masculin provenant de pays d’origine sûrs dans des camps en Albanie. Les demandes d’asile devraient y être examinées rapidement.16 octobre 2024 | 1:39 minutes
Les réfugiés n’étaient pas autorisés à rester en Albanie
Les listes sont déterminées pays par pays au sein de l’UE. Il n’existe pas de liste européenne commune. En Italie, 21 pays sont concernés jusqu’à présent. Aujourd’hui, le Nigeria, le Cameroun et la Colombie en ont été retirés, mais l’Égypte et le Bangladesh y sont toujours. La liste doit être mise à jour régulièrement. Il y a un débat parmi les experts quant à savoir si le décret est suffisant pour répondre aux préoccupations du pouvoir judiciaire. Meloni avait annoncé précédemment qu’il ferait appel de la décision du tribunal de l’immigration, si nécessaire jusqu’au plus haut tribunal.
Source : ZDF
Source: dpa, AFP