L’Italie gagne et s’amuse. Le 4-1 contre Israël rapproche les Azzurri des quarts de finale des Nations : un point nous suffit


Retegui a marqué sur penalty, Di Lorenzo (2) et Frattesi. En novembre, nous rivaliserons pour la première place avec la France. Débuts pour Maldini et Lucca

Journaliste

14 octobre 2024 (modifié à 23h32) -MILAN

Belle Italie et qualification pour les quarts de finale de la Ligue des Nations presque acquise (un point manquant), grâce également au succès de la France en Belgique. L’équipe nationale de Spalletti a bien joué à Udine, s’est amusée et a battu Israël 4-1 grâce aux buts de Retegui, sur penalty, Frattesi et un doublé du capitaine Di Lorenzo. En novembre, entre le match à l’extérieur à Bruxelles (14ème) et le dernier à San Siro contre les Français (17ème), il faudra sceller une première place bien méritée pour trouver un adversaire plus doux en quarts de finale qui nous garantirait également une tirage au sort (le 13 décembre à Zurich) comme tête de série des éliminatoires de la Coupe du monde américaine 2026. A noter également les débuts en équipe nationale de Maldini et Lucques.

si réticent

Par rapport à la Belgique, Spalletti limite le turnover à Vicario entre les postes et Fagioli comme directeur à la place de Ricci. Au lieu de cela, le remplacement de Pellegrini, expulsé jeudi à Rome, a été forcé, le choix tombant sur Raspadori. Les Azzurri se sont montrés immédiatement proactifs, mais Fagioli lui-même a perdu à la sortie un ballon sanglant que le talent de 2004 Glouch n’a pas transformé en or par centimètres avec un tir net du pied droit depuis le bord. Le premier signal bleu est arrivé à la 15e minute, avec un lancer de Di Lorenzo qui a placé Retegui devant Glazer. Le gardien du Red Star a bien fait lors de sa sortie désespérée, après avoir marqué 4 buts à San Siro contre l’Inter. Avec Tonali plus bas pour libérer Raspadori entre les lignes, le jeu monte et Retegui tire à nouveau après un excellent premier coup terminé par Frattesi. Glazer se sacrifie également sur la pierre à courte portée de Tonali, déclenchée par Raspadori. Après deux changements de jeu prometteurs, Israël n’a plus réussi à dépasser le milieu de terrain grâce aux Azzurri, qui ont su presser haut et ont compris quand ralentir et quand augmenter le rythme. L’éclat de la 30e minute semble être le bon, mais sur le rasoir habituel de Dimarco, Frattesi le rate d’abord d’un clou puis Retegui frappe violemment au deuxième poteau. Cependant, l’ancien joueur de Genoa se rattrape à la 41e minute avec un penalty dans les sept après la naïveté de Peretz sur Tonali. Pour trouver le pinaillement dans une première mi-temps dominée, outre le manque de cynisme (voir aussi le moment perdu au milieu de la surface par Raspadori une minute après le but), une certaine indécision tant dans le marquage que dans le début de l’action – encore une fois Fagioli – devant la surface de Vicario dans les rares occasions où Israël parvient à redémarrer.

fabriqué à Naples

Spalletti laisse Fagioli dans les vestiaires pour Ricci, tandis que Shimon envoie Jaber sur le terrain pour Khanikowsky. Malgré l’avantage italien, le scénario ne change pas. Ils sont écrasés sur deux lignes, on recherche la supériorité avec des mouvements continus et des premières passes, en l’absence de un contre un. C’est donc bien de doubler sur un coup franc – le talon d’Achille contre la Belgique – avec Raspadori qui, à la 54e minute, décoche un coup franc depuis le milieu de terrain gauche que Di Lorenzo dirige de la tête dans le but. Tout semble se dégrader dans la série Made in Napoli, mais derrière nous, nous n’avons pas la même férocité et nous parvenons à encaisser des buts – pour le huitième match consécutif – directement sur un corner, à moitié concédé par Bastoni, avec Abu Fani qui à la 66e minute dessine une belle parabole sur laquelle Vicario, grâce à un blocage douteux de Baltaxa, échoue. Glazer survole la tête de Bastoni et maintient le match en vie. Cependant, à la 72ème minute, le gardien a raté le tir du pied gauche de Frattesi (une décision en bleu) suite à une excellente passe décisive de Dimarco, qui a immédiatement cédé sa place à Udogie, tandis que Maldini – sous les yeux de son père Paolo – faisait ses débuts en bleu prenant la place de Raspadori. Ce sont précisément les deux nouveaux remplaçants qui ont décoré le rappel de Di Lorenzo, avec Daniel qui, d’un coup d’oeil à la 79ème minute, a capté l’introduction d’Udogie dont le centre de l’arrière a été contrôlé par le défenseur, qui a bien trouvé le corner. Pour compléter la fête, il y a aussi un espace pour l’entrée du favori de la famille Lucca et pour Buongiorno.





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