Juve-Skriniar, en janvier on peut : il ne joue pas au PSG, Giuntoli essaie


Le Slovaque, qui gagne 10 millions par an plus les bonus, n’est pour l’instant sur le terrain que depuis 111 minutes. Le directeur de la Juventus réfléchit à un prêt, avec la moitié du salaire payé par les Français

Filippo Cornacchia et Matteo Nava

10 octobre – 00h14 -MILAN

Vous êtes distrait un instant et soudain, un ancien géant de l’Inter appelé Milan… intéresse la Juventus. S’affranchir de l’ambiguïté du prénom de Skriniaril faut noter l’inclusion du défenseur du Paris Saint-Germain dans la liste des profils idéaux pour restructurer la défense de la Juventus lors de la séance hivernale du marché des transferts. La grave blessure de Gleison Bremer a en effet allumé la lumière d’urgence sur le département défensif de Thiago Motta et, alors que l’entraîneur se débrouillera avec habileté en funambule jusqu’à fin 2024, le directeur technique Cristiano Giuntoli s’efforcera de lui fournir un homme supplémentaire en janvier.

Marché des transferts de la Juventus, l’idée de Skriniar

En revanche, trois milieux de terrain centraux ne suffisent pas. Federico Gatti est très apprécié et a porté à plusieurs reprises le brassard de capitaine, avec à ses côtés Pierre Kalulu et Danilo : ce sont deux défenseurs polyvalents qui ont grandi principalement comme latéraux, ainsi que les adaptables – en cas d’urgence – Juan Cabal et Nicolò Savone. Sans le Brésilienopéré mardi à Lyon pour reconstruire le ligament croisé de son genou gauche, le scénario est évidemment précaire. Ce serait durable si aucun des trois premiers ne manquait à cause d’une disqualification ou d’un rhume, mais certainement trop fragile dans une saison ne comptant même que cinq compétitions. Il est évidemment tôt pour parler de négociations, mais les antennes du directeur de la Juventus sont déjà droites aujourd’huiavec le préavis nécessaire pour ne pas manquer d’opportunités.

Skriniar, salaire et situation au PSG

« Nous évaluerons s’il y a des possibilités », avait déclaré Giuntoli avant Juventus-Cagliari, mais il sait bien que ces « opportunités » doivent être recherchées. Et donc, depuis la France, le rapport entre salaire et temps de jeu est surprenant. Milan Skriniarsur la paie de près de 10 millions d’euros par an plus les bonus et pour l’instant sur le terrain depuis seulement 111 minutes, toutes en Ligue 1. Blessé ? Non. Simplement, Luis Enrique lui préfère les autres défenseurs : l’ancien joueur de l’Inter n’a donc vu le terrain que lors de deux des neuf matches de la saison déjà disputés par le Paris Saint-Germain et n’a été titulaire qu’une seule fois, mi-septembre face à Brest auparavant. débuts en Ligue des Champions. Et dire que le PSG a dû « embêter » l’Inter pour amener le Slovaque sous la Tour Eiffel, car la cour de l’été 2022 avait convaincu le défenseur central de rejeter les propositions de renouvellement des Nerazzurri dans le but d’expirer en 2023. un an après la signature, cependant, Skriniar fait beaucoup de banc dans la capitale française, après une tendance à la baisse amorcée la saison dernière. Dès son arrivée à Paris, le capitaine slovaque a évidemment débuté comme titulaire, mais s’est arrêté de janvier à mars en raison d’une blessure à la cheville. À son retour, après des performances peu inspirantes même dans la première phase de la saison, Luis Enrique a commencé à l’alterner entre le terrain et le banc avec la conviction que, après tout, sa contribution n’était pas à la hauteur du l’investissement de l’entreprise pour le salaire convenu. Toutefois, entre août et septembre, la situation est devenue encore plus frustrante pour Skriniartrès peu utilisé et quatrième choix après Marquinhos, Willian Pacho et Lucas Beraldo. Le capitaine passe, mais avec les deux autres coéquipiers, Milan espère au moins se qualifier pour le second tour…

Juve, marché des transferts de janvier : pas seulement Skriniar

Le statut « mis en veilleuse » de Skriniar intercepté les fameuses antennes de la dt Giuntoliqui a encerclé son nom parmi les personnes à surveiller, car si la situation persiste, il pourrait être possible d’essayer de le ramener en Italie. Dans tous les cas, ce serait une solution de prêt, car la Juventus n’a actuellement pas de budget pour des opérations coûteuses et aussi parce que, après tout, vers la fin de la saison, il sera de nouveau disponible. Brême. Le salaire à deux chiffres du défenseur slovaque du PSG est évidemment le gros obstacle sur le chemin des Bianconeri, mais la logique veut qu’un tel salaire « pèse » beaucoup dans les caisses françaises s’il est destiné à un joueur inutilisé. Espoir lié à l’idée de prendre Skriniar c’est donc que son club actuel peut participer au versement du salaire, peut-être pour la moitié de la cotisation. En attendant Giuntoli continue de surveiller le marché et les noms figurant sur cette liste, du polonais Kiwior d’Arsenal vers le bas.





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