Richard K., 51 ans, de Klazienaveen, soupçonné du meurtre d’un couple à Weiteveen, ne comparaîtra pas aujourd’hui à la troisième audience préliminaire à Assen. Le tribunal l’a annoncé. L’affaire n’est pas non plus traitée sur le fond aujourd’hui.
Les juges avaient précédemment décidé que K. serait examiné au Centre Pieter Baan (PBC). Selon le ministère public, c’est désormais le cas. K. a abattu Ineke, 44 ans, en janvier de cette année, et son mari Sam, 38 ans, a été tué par une violence excessive. K. a utilisé plusieurs armes. K. et les deux victimes étaient impliqués dans un conflit concernant la vente d’une maison.
Un examen dans une clinique d’observation, comme la PBC, dure six semaines. En raison des longs délais d’attente, ce n’est qu’en septembre que ce fut le tour de K. L’avocat de K., Justus Reisinger, avait précédemment demandé une telle enquête. K. n’était pas lui-même au début de cette année, a déclaré Reisinger. K. aurait déjà souffert d’un infarctus cérébral et aurait ensuite eu un AIT (blocage à court terme d’une artère) à deux reprises.
En raison d’éventuelles lésions cérébrales et probablement des conséquences d’un coup de tête que K. a subi sur la victime masculine, K. n’a pas pu contrôler ses émotions, a déclaré l’avocat. Le rapport de la PBC ne sera prêt qu’en novembre au plus tôt. Lors de la courte audience précédente, en juillet, K. avait comparu devant les juges d’Assen. Il a ensuite été rapporté que K. serait encore entendu sur l’origine des armes qu’il avait utilisées pour le double meurtre.
Deux hommes d’Emmen et de la commune d’Eemsdelta avaient déjà été arrêtés pour avoir fourni des armes à K. Les deux hommes ne sont pas liés au double meurtre de Weiteveen, a déclaré le procureur en juillet. Leur enquête se concentre sur un éventuel trafic d’armes. À l’heure actuelle, K. est toujours soupçonné d’un double meurtre.
L’acte d’accusation (les soupçons contre le suspect) n’est pas encore définitif. Celui-ci peut encore être modifié ou complété. Il est tout à fait possible que le ministère public propose aujourd’hui une extension des accusations.