Les suspects du méga laboratoire de drogue Rijsenhout « ne savaient rien », le ministère public exige six ans de prison

Après avoir vu de la fumée, un habitant du quartier a appelé les pompiers et la police a été appelée. M., D. et B. sont présents dans le bâtiment à ce moment-là et sont arrêtés. D. a déclaré qu’il était arrivé à l’entrepôt un peu plus tôt que la police. Il aurait loué la camionnette que son ami conduisait en son nom. Il n’a pas de titre de séjour et ne peut donc pas louer le bus en son propre nom.

Pas au travail

« Il n’a pas été retrouvé en train de travailler à l’intérieur et il ne portait pas de vêtements de travail », explique son avocat Cem Polat, expliquant pourquoi l’implication de D. ne peut être prouvée. L’avocat Daniek Roelofsen affirme que son client Victor B. se trouvait pour la première fois dans l’entrepôt. « Il ne pouvait donc pas savoir ce qu’il trouverait dans l’entrepôt ce jour-là. »

Le procureur ne croit aucune de ces histoires. Selon elle, il peut en effet être prouvé que les trois ont été impliqués dans le processus de production. « Des masques ont également été trouvés dans la pièce où la drogue a été trouvée. L’ADN des trois suspects a été trouvé sur ces masques. »

Rembourser les frais de nettoyage élevés

Par ailleurs, des témoins qui louent également un hangar sur le site affirment y avoir déjà vu les trois hommes. Dans le cas de D. et M., ces déclarations sont étayées par des relevés téléphoniques qui montrent qu’ils se sont déjà trouvés à proximité de l’entrepôt. D. a déjà été condamné à deux reprises à des années de prison en Pologne pour participation à la production de drogue.

Si cela n’en tient qu’à l’officier, les hommes iront en prison pour un total de 6 ans pour avoir dirigé le méga laboratoire de drogue. En seront déduits les 234 jours qu’ils ont déjà passés en détention provisoire. Elle souhaite également qu’ils remboursent les frais engagés pour détruire les médicaments.

« Réparer cette situation dangereuse a coûté à l’État près de 300 000 euros. Pour le ministère public, les suspects doivent chacun rembourser un tiers de cette somme. » Le juge statuera sur l’affaire le 21 octobre.



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