Eva Jinek avait une Palestinienne et une juive à la table, et c’était spécial ce jour des extrêmes.

Lundi, toutes les chaînes d’information et les talk-shows ont largement commémoré la commémoration de l’attaque terroriste du Hamas contre Israël il y a un an. Avec le recul, des rapports d’Israël sur les proches et les familles des otages, mais aussi des rapports sur les manifestations. Amsterdam en avait deux. Les manifestants pro-israéliens étaient sur la place du Dam. Un peu plus loin sur le Damrak se trouvaient les manifestants pro-palestiniens.

Les bombardements préliminaires ont commencé dimanche matin. Dans WNL dimanche (NPO 1), le leader du VVD, Dilan Yesilgöz, a soutenu l’affirmation selon laquelle « les NS facilitent l’antisémitisme s’ils autorisent ce type de manifestations ». C’était une manifestation pro-palestinienne dans les halls de la gare. La maire d’Amsterdam, Femke Halsema, a répondu un peu plus tard Hors cour (OBNL 1). Elle a accusé Yesilgöz d’avoir criminalisé les manifestations à l’avance et ainsi provoqué la violence. Lundi matin, Yesilgöz est arrivé Bonjour Pays-Bas (OBNL 1) y revenons. Après réflexion, elle ne tient pas la NS pour responsable de l’antisémitisme.

Et comment ça s’est passé à Amsterdam lundi ? De cela Actualités jeunesseIl JT de huit heures et Actualités RTL vous n’étiez pas plus sage. Halsema a fait arrêter les manifestants pro-palestiniens parce que « les choses sont devenues agitées », du moins c’est ce qu’on nous a dit. Heureux serviteur Heure des nouvelles (NPO2) nous a fourni un package global très satisfaisant pour le « 7 octobre ». Dans un reportage du Damrak, le journaliste a été surpris lorsque des manifestants pro-palestiniens ont tenté de voler leurs drapeaux à des manifestants israéliens qui passaient par là, faisant tomber l’un d’eux.

L’incident du drapeau a eu lieu au milieu d’un entretien avec le porte-parole des manifestants. Interrogé, il a refusé de comprendre le deuil provoqué par les morts du 7 octobre. Confrontée à un tract diffusé lors du rassemblement glorifiant l’attaque terroriste, elle a qualifié l’attaque de « résistance ». Avec un tel porte-parole, vous n’avez plus besoin de Yesilgöz pour donner une mauvaise image du mouvement pacifiste.

Le maire a écrit dans la matinée sur Instagram : « Le deuil des victimes innocentes n’est pas politique, le chagrin n’est pas politique. » De belles paroles qui n’ont pas été écoutées. Sauf par Eva Jinek. Elle était la seule à avoir réussi à parler du « 7 octobre » sans politique dans son talk-show. La Palestinienne Salva a parlé de son père qui était coincé à Gaza et avait fui vers l’Égypte. La juive Carola a parlé de sa cousine Noa, otage du Hamas. Des histoires émouvantes. Et surtout : une juive et une palestinienne étaient assises l’une à côté de l’autre à table, partageant leur chagrin. Eh bien, ils ne se sont rien dit. Mais quand même.

Devenez vous-même président

PowNed a présenté le court documentaire 7 octobre – Un an plus tard (OBNL 3). Au début, je n’y avais pas beaucoup confiance. Il a été réalisé par Reinout Zorge, connu pour ses reportages tels que CREEPY : Reinout grelotte dans un monastère abandonné et effrayant, plein d’activité ! et BIZARRE : un bourreau d’animaux bat un chat à mort sur un trottoir. Son récit de deux semaines de voyage à travers Israël n’a pas non plus commencé de manière encourageante. Zorge m’a rapidement raconté qu’il avait visité toutes sortes d’endroits intéressants, mais il n’en a pratiquement rien montré. Au début, j’ai pensé qu’il s’agissait d’une sorte de teaser : qu’il mentionnait brièvement ce sur quoi il travaillerait plus tard. Mais il ne l’a pas fait.

Plus tard, heureusement, il a ralenti. Il s’est alors avéré qu’il avait effectivement recueilli de précieux entretiens, notamment en Cisjordanie. Une conversation frappante a eu lieu avec un visiteur palestinien d’un café qui était contre la solution à deux États. Il voulait un État, il ne se souciait pas de savoir comment il s’appellerait, du moment qu’il avait la possibilité de devenir président. En d’autres termes, il a préconisé l’abandon de l’État-nation d’Israël afin de le transformer en un pays dans lequel tous les résidents seraient traités sur un pied d’égalité.






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