Après le postpunk, avant la Britpop : une boîte définit l’indie pop.
Tout d’abord, il y a la tentative de créer l’égalité des chances dans les charts : parce que les majors dominent les hit-parades avec leurs budgets, Iain McNay, directeur du label indépendant londonien Cherry Red, a inventé au début des années 1980 une liste réservée aux disques indépendants. : les charts indépendants. La forme suit la fonction : parce que cette nouvelle liste nécessite également des singles à succès, l’esthétique de l’indie pop évolue, avec des groupes intéressés par les hits sans perdre leur identité dans le foyer de l’industrie musicale. À partir du milieu des années 1980, le sous-genre de la pop indie s’est imposé ; pendant cinq ans, toutes sortes de choses entrent dans cette catégorie. Puis le son baggy de « Madchester » prend le dessus, puis viennent les Auteurs et Suede, et enfin Blur et Oasis. Mais c’est une autre histoire.
Ce coffret de quatre CD raconte l’histoire des années 1985 à 1990. Des gens comme Lloyd Cole et Edwyn Collins se concentrent discrètement sur le mainstream, The Jesus & Mary Chain ou The Woodentops s’entêtent à s’appuyer sur leur son autrefois défini, The Housemartins et The Wonder Stuff. jouent aussi dans les soirées, The Jasmine Minks (le titre principal « Cut Me Deep » vient d’eux) et The Wedding Present grattent, aux Sundays et aux Popguns les femmes montrent qu’il aurait été mieux s’il y avait eu de la place pour tous les garçons ont fait. Les enregistrements de 1989 montrent qu’il y a quelque chose dans l’air : « Mersey Paradise » des Stone Roses est trop beau pour être « juste indie », « Pure » des Lightning Seeds fait partie de toutes les playlists radio, « Baby Talk » de Lush ça ne sonne plus les années 80, tout est déjà là : shoegaze, Britpop, alternatif. La suite suit.
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