Rome dans la confusion, mais Juric a aimé… Une crise qui part de la société


Le licenciement de De Rossi était inexplicable, les supporters se sentent trahis, le club est sans entraîneurs : une période difficile pour les Giallorossi

Directeur adjoint

4 octobre – 9h45 -MILAN

De la série : quand une entreprise fait tout pour se compliquer la vie et, au final, y parvient. C’est ainsi que l’on peut résumer le début de saison de la Roma, qui a fait hier une mauvaise impression en Europe, ce qui complique son avenir en Ligue Europa. Il n’était pas nécessaire de cette défaite embarrassante contre le modeste Elfsborg, qui fait suite à la victoire heureuse contre Venezia au terme d’une performance tout aussi mauvaise, pour confirmer que l’exclusion de De Rossi après 4 matchs était une décision inexplicable, voire folle si l’on pense aux trois Contrat d’un an d’une valeur de près de 9 millions net signé cet été. En revanche, cela avait déjà été dit par tout le monde du football et également confirmé par les joueurs de la Roma qui étaient très proches de l’entraîneur.

un coach à contre-courant

Le « génie », inspiré par elle, a coûté le poste de PDG Lina Souloukou et a profondément miné la crédibilité managériale des Friedkins contestée par les fans trahis dans leur romanisme. En utilisant le même critère utilisé pour De Rossi, aujourd’hui Juric devrait déjà être dans la balance. A la fin du match, l’entraîneur croate a gentiment déclaré avoir vu beaucoup de choses positives : jeu, actions, opportunités, occupation des espaces. Mieux vaut ne pas jeter un oeil sur les réseaux sociaux des fans, il y découvrirait des analyses diamétralement opposées aux siennes. Mais il serait peu généreux de rejeter désormais toute la faute sur un entraîneur qui s’est installé à Rome grâce à la forte impulsion de son agent Riso, très proche de l’ancien PDG grec. Le sentiment est que la Roma, actuellement sans cadres supérieurs de référence (il n’y a que le directeur sportif Ghisolfi…), avec un projet jeté à la poubelle dès le début et malgré plus de 100 millions d’investissements sur le marché, vit une phase de grande confusion dans tous les aspects : corporate, technique, tactique, environnemental. La propriété américaine, qui ces dernières années ne s’est exprimée qu’à travers des communiqués de presse, traverse la période la plus compliquée depuis le rachat du club.

le boum taty

Taty, Taty meilleurs vœux à Taty Castellanos qui fête son 26e anniversaire avec un doublé et une performance digne d’applaudissements. L’Argentin frappe d’abord la barre transversale d’une tête impérieuse, puis coule Nice avec des buts qui portent le score à 2-0, 3-1 et avec le penalty qu’il obtient, il porte le score à 4-1. Il y a toute la palette d’un grand attaquant dans son jeu : jeu aérien, touches délicates, puissance, précision, sprint… La Lazio dispose d’un attaquant de haut niveau qui n’a plus la présence encombrante d’Immobile, dans sa deuxième saison à Biancoceleste semble désormais pleinement intégré à l’environnement et aux mécanismes de l’équipe. Le sélectionneur argentin Scaloni l’a également remarqué et l’a déjà appelé en équipe nationale. Dans la grande et incontestable victoire de la Lazio contre Nice, sur un terrain rendu très lourd par la pluie, une note de mérite revient également au vieux et impérissable Pedro qui a marqué le premier but d’un tir arc-en-ciel et a fini sous les sept. Mais en général, c’est toute la Lazio qui a fait une excellente impression en remportant sa troisième victoire consécutive et qui attend maintenant qu’Empoli à l’Olimpico frappe un poker qui la lancerait avant la pause : après la reprise puis le match à Turin contre La Juventus pourrait déjà mieux préciser les ambitions du groupe constitué par Lotito. Pendant ce temps, avec six points, Baroni profite de son classement dans le groupe de la Ligue Europa.

violet en deux

En Conférence, la Coupe dont elle a été deux fois finaliste malheureuse, la Fiorentina a battu les New Saints, une équipe galloise méconnue de la plupart. Ce sont des jeux dans lesquels si vous gagnez, vous n’avez fait que votre devoir et si vous ne gagnez pas, vous vous ridiculisez. Il a été demandé aux Viola de se retourner et de retrouver le sourire après un début de saison qui ne les a vu gagner qu’une seule fois en six matches de championnat. La victoire est arrivée, mais il reste encore beaucoup à faire. La semaine de Coupe se termine donc avec 5 victoires dans les trois coupes et 3 défaites. Considéré comme la première fois de Bologne, seuls Milan (zéro point malgré la justification partielle d’avoir affronté Liverpool et le Bayer) et la Roma ont déçu jusqu’à présent. A partir de ce soir avec Naples-Côme on se replonge dans le championnat.





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