Fils d’un philosophe sikh et d’une religieuse bouddhiste, l’acteur a grandi avec des valeurs fortes, qu’il a choisi de partager avec le public à l’occasion de la présentation de sa nouvelle fiction : « Il y a toujours moyen de résoudre les conflits »


« LEla guerre n’aide vraiment personne. » Il n’est pas un expert géopolitique mais il dit ceci Kabir Bédi, 78 ans, acteur pakistanais, naturalisé italien, très apprécié du public et surtout connu pour son rôle de Sandokan. Au Prix Italia de Turin, il a présenté Question de tissula nouvelle fiction dont il sera le protagoniste en novembre sur Rai1 en prime time avec Pierpaolo Spollon. Mais Kabir a également profité de l’occasion pour adresser un message de paix et de fraternité.

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Kabir Bedi à Turin : « La guerre ne sert personne »

«Particulièrement en ces temps de guerre en Europe et au Moyen-Orient ainsi que dans d’autres parties du monde, nous devons trouver des moyens de résoudre ces conflits. Pourquoi la guerre ne fait que créer de la souffrance et de la douleur, elle provoque la mort des gens, elle détruit la société» a déclaré l’acteur en lançant son vibrant appel à déposer les armes. Et de conclure : « La guerre ne sert vraiment personne ».

Né en 1946 à Lahore, au Pendjab pakistanais, Bedi est le fils d’un écrivain et philosophe sikhdescendant du premier gourou des Sikhs, communiste et anti-anglais, et une assistante sociale anglo-indienne: écrivain, nationaliste indien et Nonne bouddhistechoisi par Ghandi pour organiser une manifestation non-violente dans la ville de la famille Bedi au Pendjab.

Dans une interview avec Avenir l’acteur Je me suis souvenu de l’anniversaire – hier – du Mahatma. «Suivre ses pensées il doit y avoir de l’amour même pour l’ennemi, de la compréhension pour les gens qui, même s’ils se comportent mal, peuvent être changés par le pouvoir de l’amour. Lorsque ces sentiments prennent racine, le processus de résolution du conflit commence, car tout conflit peut être résolu. »

Mais Kabir Bedi est aussi porteur de valeurs de fraternité et de paix à travers son œuvre.

La nouvelle fiction Question de tissu

Une partie du cycle Tant que ça se termine bien, Question de tissu, peuh réalisé par Alessandro Angelini, c’est une sorte de Roméo et Juliette dans une version moderne. Filmé entre Trévise et Vicence, dit-il la rivalité entre deux tailleurs et l’amour entre Matteo et Rani. Il est italien, elle est indienne, leurs sentiments ne sont pas bien accueillis par les familles de chacun. «Ce rôle est spécial pour moi car c’est une histoire d’Indiens et d’Italiens et il est parfait pour transmettre le message selon lequel la collaboration et la coopération valent mieux que le conflit. Nous avons tous quelque chose à apprendre des autres. »

Pierpaolo Spollon avec Kabir Bedi

Aux côtés de Kabir Bedi, dans le nouveau drame de la Rai, il y aura Pierpaolo Spollon, un acteur que nous avons rencontré Doc, L’élève et Blanca. Un visage adoré du public qui, pour la première fois, se retrouve aux côtés d’une star internationale du cinéma comme Kabir Bedi. «Une figure exceptionnelle, un acteur rigoureux et attentif, doté d’un sang-froid enviable», dit-il de son confrère.

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