A St Andrews, Carnoustie et Kingbairns un tournoi unique qui allie sport et divertissement
Trois parcours magnifiques et légendaires en Écosse, où le golf est pratiqué depuis plus ou moins cinq cents ans. Les meilleurs Européens, de Rory McIlroy à Jon Rahm, plus une poignée de grands Américains comme Brooks Koepka et Billy Horschel. Et enfin un défilé d’acteurs, chanteurs, musiciens, sportifs et divers VIP. Prenez ces trois éléments, mélangez soigneusement et le cocktail qui en résulte est l’un des tournois les plus intéressants et amusants de l’année : l’Alfred Dunhill Links.
Plongez dans le passé
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Il se joue à St Andrews, Carnoustie (où Francesco Molinari a remporté l’Open en 2018) et Kingbairns. Les trois premiers jours, du jeudi au samedi, tous les joueurs s’attaquent à tour de rôle aux parcours, puis dimanche la grande finale avec les meilleurs sur le Old Course. C’est la célébration et l’hommage aux Links, c’est-à-dire à ces parcours en bord de mer, balayés par le vent et dessinés par la nature, où le golf est né vers le XVe siècle. Rien ne pouvait y être cultivé, c’étaient des lieux désolés où erraient seuls les moutons et les bergers, pour passer le temps, s’amusaient à jeter des pierres ou des balles rudimentaires dans des trous creusés dans le sol avec des bâtons improvisés. Aujourd’hui comme hier, ce sont les conditions climatiques qui font la différence. Aborder le Old Course avec le froid et la pluie sur le visage est un défi qui sélectionne l’excellence. Et comme l’a déclaré le champion en titre Matt Fitzpatrick l’année dernière : « Il n’y a rien de mieux que de gagner à St Andrews. » L’année dernière, l’Anglais a réalisé un doublé, car en plus de la course individuelle – son neuvième titre dans le DP World Tour – il a également remporté le titre par équipe, en binôme avec sa mère Sue.
La compétition par équipe
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Et nous voici devant l’autre particularité des Alfred Dunhill Links : tous les professionnels jouent en binôme avec un amateur et leurs scores cumulés déterminent un classement à part. C’est une tradition pour beaucoup d’amener un parent. Cette année, McIlroy sera accompagné de son père Gerry, Tyrrell Hatton jouera également avec son père Jeff, tandis que Robert MacIntyre aura son père Dougie avec lui. Mais à part les parents, le défilé de stars qui profiteront des trois jours garantis sur les terrains écossais dans l’espoir de se qualifier pour la finale de dimanche est impressionnant. Nous verrons des stars hollywoodiennes occupées telles que Michael Douglas, Andy Garcia, Bill Murray et Kathryn Newton ; des musiciens tels que Tom Chaplin, chanteur de Keane, Dave Farrell de Linkin Park, Mike Rutherford de Genesis, Tico Torres, le guitariste de Bon Jovi et Huey Lewis. A leurs côtés, une série de stars du sport comme les footballeurs Gareth Bale et Ruud Gullit, le quintuple rameur olympique Steve Redgrave, l’ancien quarterback des Denver Broncos John Elway, le rugbyman sud-africain Schalk Burger Jr et la légende du surf Kelly Slater. Il y a aussi Dan Friedkin, président de la Roma qui jouera avec l’Espagnol Hidalgo, tout frais vainqueur de l’Open d’Espagne, tandis que son fils Ryan fera équipe avec Francesco Laporta.
Charité
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C’est la beauté de ce sport si différent de tous les autres, le seul dans lequel un amateur peut montrer ses (souvent pauvres) capacités aux côtés d’un champion non pas dans une simple exhibition, mais dans une véritable course pendant que son partenaire joue pour victoire dans un tournoi doté d’un prize pool de cinq millions de dollars. Et pas sur n’importe quel parcours, mais sur trois monuments du golf, sous les yeux de milliers de spectateurs présents sur place alors que les images des télévisions font le tour du monde. Hormis les athlètes, acteurs et diverses célébrités qui sont évidemment invités, les places du pro am sont très convoitées et sont mises en vente pour des milliers d’euros afin de récolter des fonds pour des œuvres caritatives. L’Alfred Dunhill Links est véritablement la fête du golf.
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