Cinq résidents locaux du site où se trouvait jusqu’à il y a environ six ans la jardinerie/pépinière De Zweetdrop à Hollandscheveld recevront toujours une compensation pour la perte de valeur de leur maison. Le promoteur Hom Vastgoed BV a construit des maisons sur le site, mais n’a pas voulu compenser la baisse de valeur des logements des résidents locaux. Le Conseil d’État estime que tel devrait être le cas.
Cela équivaut à 24 000 euros répartis entre les cinq ménages. Un sixième résident local voit l’argent du soi-disant plan de dommages lui échapper.
Pour la décision du juge, il faut remonter environ 35 ans en arrière. En 1989, la province de Drenthe a désigné une zone du côté est du Hollandscheveld comme zone d’habitation potentielle et la municipalité a accepté. Le site De Zweetdrop en fait également partie. Le conseil municipal en a décidé autrement en 1995 et la jardinerie a été supprimée des plans de logement. Mais après que les propriétaires ont arrêté de travailler il y a environ six ans, le centre a laissé la place à des maisons.
Six riverains estiment que l’arrivée des maisons sur le site de la jardinerie a rendu leurs maisons moins précieuses. Il y a des dégâts de planification. Le développeur du plan n’est pas d’accord avec cela. Le promoteur estime que les riverains auraient dû savoir, lors de l’achat de leur maison, que des maisons seraient construites sur le site De Zweetdrop si cette jardinerie devait fermer ses portes.
Mais le Conseil d’État n’est pas d’accord avec cela dans cinq cas sur six.
Cela est dû à une décision du conseil communal du 10 juin 1996. À cette date, il s’est abstenu de construire des logements sur le terrain De Zweetdrop. Selon la commune, il était trop coûteux et trop fastidieux de racheter le propriétaire et exploitant de De Zweetdrop. Mais après que la jardinerie a finalement fermé ses portes il y a six ans, la commune de Hoogeveen a sorti les plans de logements de la naphtaline et le promoteur a pu se mettre au travail.
C’est la raison pour laquelle les résidents locaux ont demandé une indemnisation pour les dommages causés par le projet. Selon eux, leurs maisons ont perdu de la valeur. Le promoteur n’était pas d’accord avec cela, mais a été critiqué par la commune de Hoogeveen. Le promoteur s’est alors adressé au Conseil d’État via une juridiction inférieure.
Il estime que les cinq résidents locaux qui ont acheté leur maison après 1996 ne pouvaient pas savoir que des maisons seraient éventuellement construites sur ce site. Le promoteur devra désormais encore payer 24 000 euros pour dommages planifiés aux cinq Hollandschevelders. Le sixième habitant local, qui a acheté sa maison en 1992, ne recevra aucune somme. A l’époque, il était encore prévu de construire des logements sur le site De Zweettrein.