Rédemption de Luna Rossa, tour 8 parfait : la série avec Ineos Britannia passe à 4-4. Demain dans l’eau à 14h


L’équipage italien a résolu les problèmes de coque de la septième course en un temps record et a dominé la huitième manche. Toujours en équilibre dans le défi sans fin avec les Britanniques

par notre correspondant Davide Romani

1er octobre – 16h03 – BARCELONE

Blessure, plâtrée sur une bonne partie du pont de la coque argentée. Luna Rossa vit une autre journée de passion mais retrouve une fois de plus l’énergie nerveuse et technique pour se remettre de l’accident subi lors de cette cinquième journée de finale de la Louis Vuitton Cup et impacte la série à 4-4.

PROBLEME DE LOGICIEL

Lors du premier match race de la journée, le bateau italien, après un bon départ et un excellent premier bord au près (à seulement 1″ d’Ineos), a dû encore une fois composer (c’est le deuxième challenger de ce tournoi), avec un logiciel problème qui permet de manœuvrer les foils et les dommages ultérieurs au pont du bateau. Le 4-3 pour Ineos Britannia n’a pas affecté la force mentale de cette équipe. Ils ont travaillé sans relâche pour réparer la coque et se sont présentés dès le début de la huitième manche. Là, le chef-d’œuvre a également été facilité par une mauvaise manœuvre au départ du couple Ainslie-Fletcher qui a quitté le terrain de régate et a subi une pénalité.

QUELLE RÉDEMPTION !

Luna Rossa – présente dans la deuxième régate avec Spithill et Bruni comme barreurs, Tesei et Molineris régleurs, Voltini, Rosetti, Kirwan et Simion cyclor – commence ainsi à construire le 4-4 point : 12″ au premier temps, jusqu’à 8″ sur la poupe et attesté à 7″ dans la 3ème et la 4ème étape de la course. Mais le bateau italien n’a jamais donné l’impression de subir les conséquences de sa panne en début d’après-midi, parvenant à accroître l’avantage jusqu’aux 16 dernières secondes.

DEMAIN MANCHES 9 et 10

Demain nous retournons à l’eau pour les neuvième et dixième tours après une nuit passée à nettoyer la coque des blessures de la journée. L’AC75 argenté est vivant et ne lâche rien. Max Sirena, directeur du team Luna Rossa, a donné l’exemple et a été le premier à faire le maximum pour réparer pendant les 45 minutes de frayeur sur le bateau italien.





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