Tata Steel et le syndicat se sont mis d’accord aujourd’hui sur un point lors de la réunion d’action à Velsen-Noord : il est difficile de prédire exactement quelles conséquences un nouveau système de retraite aura pour l’employeur et les milliers de salariés. Mais ils ne sont pas d’accord sur la question de savoir qui doit supporter les risques.
La FNV souhaite donc que Tata Steel dissipe les inquiétudes et les incertitudes parmi les personnes sur le lieu de travail, « tout comme les employeurs de tous les autres secteurs ». Cela concerne principalement la prime de retraite. C’est le pourcentage du salaire que Tata Steel réserve à la retraite de ses employés.
Le syndicat souhaite que le pourcentage de cotisation reste le même pour les cinq prochaines années. Tata Steel souhaite seulement s’entendre sur un mandat de deux ans. L’entreprise souhaite ensuite « vérifier si une prime plus faible est suffisante pour bénéficier d’une bonne retraite ». La FNV craint que les gens puissent bientôt percevoir une pension bien inférieure.
Gros applaudissements
L’un des membres de la FNV reçoit aujourd’hui une salve d’applaudissements de la part du reste de la salle. L’homme en combinaison jaune vif de Tata estime qu’il ne faut pas embêter les salariés : « Nous aurons bientôt des négociations collectives de travail et ensuite ils recommenceront tout le jeu. Donc je dirais, je ne suis pas d’accord. »
Après la réunion d’aujourd’hui, FNV Metaal a lancé un ultimatum : Tata Steel doit se mettre d’accord avec le syndicat dans un délai de deux semaines. Si cela n’arrive pas, la FNV discutera d’actions avec ses membres.