La prime élargie de 200 euros déverrouille les réformes fiscales et de la concurrence


Arrivant près d’une impasse, presque hors délai, les réformes de la fiscalité et de la concurrence, étapes cruciales du parcours du PNRR, semblent bien prêtes à décoller, respectivement, à la Chambre et au Sénat. La semaine prochaine, après les premiers accords trouvés entre le gouvernement et la majorité, pour les deux mandataires nous devrions entrer dans le vif du vote, même si plus d’une question ouverte reste sur la table. Et encore la semaine prochaine, le dernier décret d’Aide devrait également arriver au Parlement, qui se trouve toujours dans la salle de réunion du ministère de l’Économie où des efforts sont déployés pour boucler le cercle des couvertures mises à l’épreuve par l’extension de la prime d’audience. à partir de 200 euros également aux titulaires de revenus de citoyenneté, aux « travailleurs saisonniers » et aux travailleurs domestiques. Une coïncidence qui ne peut être considérée qu’en partie comme une coïncidence.

Unique pour 30 millions de citoyens

La décision soudaine prise le 2 mai par Mario Draghi de doubler le périmètre initial de l’aide Dl de 7 à 14 milliards, ouvrant la voie à une allocation unique pour environ 30 millions d’actifs et de retraités, n’a pas manqué d’avoir facilité la médiation sur le délégation fiscale, qui semblait désormais embourbée dans les sables mouvants des ajournements incessants de l’arrivée à l’hémicycle, et aussi sur la loi annuelle sur la concurrence. Sur ce front, le vote en commission de l’industrie au Palazzo Madama devrait débuter mardi, sauf nouveau recul lors de la réunion de la majorité finale prévue demain.

L’arrivée en juillet de la prime de 200 euros sur les coupons, qui dans la stratégie de Palazzo Chigi vise à atténuer les répercussions sur les salaires et les retraites de la poussée d’inflation, a certainement apaisé les ardeurs du parti dit transversal de la dépense. Qui traverse toute la majorité et qui, dans la perspective des prochaines élections, a intensifié sa pression malgré la dégradation de la situation économique et internationale.

Les 14 milliards mis sur l’assiette par le premier ministre pour le décret d’Aide semblent avoir relâché la pression de la majorité sur Draghi lui-même et sur la Mef, mais la partie sur une nouvelle variance budgétaire ne semble pas totalement close. Même si la remontée du spread à 200 renforce la ligne de Palazzo Chigi, qui a toujours été en froid pour re-forcer le levier du déficit, sauf accord explicite dans l’UE.

Coupon et salaire minimum les autres « drapeaux »

Les partis tenteront de planter d’autres « drapeaux ». Avec la Ligue qui, par exemple, pousse déjà les chèques comme alternative au revenu de citoyenneté, et le M5s qui insiste sur de nouvelles ressources pour la santé et, comme le Parti démocrate, pour ouvrir la voie au salaire minimum. Et le résultat de ces tentatives pourrait encore conditionner le chemin des réformes liées au PNR. Les Dems affirment également avoir coché la voie prioritaire pour les bas revenus dans l’accord sur le fisc, qui voit la Ligue et aussi la Fi revendiquer comme leur succès l’abandon de l’idée d’attribuer également une nouvelle valeur patrimoniale aux propriétés. . Mais en réalité, comme l’avait anticipé la Sole 24 Ore, la refonte de l’opération de transparence sur le cadastre du Palazzo Chigi est plus formelle que substantielle. Les coups de queue sont également possibles sur le texte du concours. Celle entre mercredi et jeudi devrait arriver au vote au Sénat. Un accord a déjà été conclu sur les concessions hydroélectriques ainsi que sur d’autres éléments clés, tels que les concessions portuaires et les services publics locaux. Parmi les problèmes à résoudre, il reste celui des concessions de baignade, mais la solution devrait passer par une prolongation de deux ans.



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