Clôture totale sur le sujet par le Pontife : "Les femmes ont le droit de protéger la vie"


Dde retour à Rome, au terme de son voyage apostolique au Luxembourg et en Belgique, Le pape François a abordé avec fermeté le sujet délicat de l’avortement, le définissant sans détour comme un « meurtre ».. Ses propos ont suscité un débat intense, tant par leur contenu que par le ton décisif avec lequel ils ont été exprimés. Pendant le vol, le Pape a clairement accusé les médecins qui pratiquent l’avortement, avec des mots forts et sans équivoque : «Un avortement est un meurtre. La science vous dit qu’au mois de la conception tous les organes sont déjà là… Un être humain est tué. Et je médecins qui s’y prêtent sont – permettez-moi le mot – tueurs à gages».

Avortement, non de la ferme intention du pape François

Les déclarations du Pontife ils soulignent encore une fois le refus de l’Église catholique d’ouvrir la moindre lueur sur le sujetmaintenant la position pro-vie dès la conception. Le pape François a réitéré qu’il n’y a pas de place au débat ou au compromis sur cette question : « Et cela ne peut pas être discuté. Une vie humaine est prise. Et les femmes ont le droit de protéger la vie». Par ailleurs, le Pape a voulu préciser que la question de l’avortement est distincte de celle de méthodes contraceptivessoulignant l’importance de ne pas confondre les deux sujets : « Les méthodes contraceptives sont une autre chose, ceci est une autre chose. Ne confondez pas. Je ne parle désormais que de l’avortement. »

Le cas du roi Baudouin en Belgique

L’intervention du Pape s’est également insérée dans un contexte historique et symbolique, avec une référence à la figure du roi Baudouin de Belgiqueconnu pour sa décision de ne pas avoir signé de loi sur l’avortement en 1992 et avoir a abdiqué pendant 36 heures pour défendre ses principes. Le Pape a loué le courage de Baldwin, le décrivant comme un homme politique d’une grande fermeté morale et spirituelle, qui « face à une loi de mort n’a pas signé et a démissionné ».

Abus sexuels dans l’Église, la condamnation du Pape

Au cours du voyage, le pape François a également abordé le thème de abus sexuels dans l’Église. En Belgique, le Pontife a rencontré quelques victimes : « Nous avons le responsabilité d’aider les personnes maltraitées et prends soin d’eux. Certains ont besoin d’un traitement psychologique, nous devons les aider. » Sur ce point, Bergoglio a bien l’intention de ne pas s’arrêter à des paroles circonstancielles : « J’ai dit aux évêques belges de ne pas avoir peur et d’avancer, d’avancer. La honte cacheOui, c’est dommage. »

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