Patrick avait 18 ans lorsqu’il a perdu ses parents en un an et s’est retrouvé seul pour diriger le café-boulangerie « De Lustige Boer ». Travailler ne vous tuera pas, pensa Patrick et il releva le défi. “Ici, on cuisinait le soir. C’était une boulangerie-pâtisserie, pas une pâtisserie. La semaine, c’était du simple pain blanc et brun, le vendredi, c’était un pain biscuité avec ou sans raisins secs”, raconte Patrick.
Lorsque le vieux four du boulanger est tombé en panne il y a environ 13 ans, il est devenu propriétaire d’un café à plein temps. Ouvert sept jours sur sept. Ici, on ne se tient jamais devant une porte fermée. Le picon est la spécialité de Patrick.
“De Lustige Boer” fête également son 100e anniversaire cette année et Patrick lui-même ne compte pas s’arrêter de si tôt.