David Bustamante a un nouvel album dans la rue, “Inédito”, et pour promouvoir ce travail, le chanteur de San Vicente de la Barquera s’est entretenu avec Le pays pour répondre aux questions d’un court questionnaire, et a laissé un titre frappant.
Lorsque le journaliste demande à Bustamante pour quelles valeurs il pense que le public le connaît, le chanteur répond que parce qu’il est un bon chanteur et aussi à cause de sa sensibilité. Bustamante ajoute qu’en fait il se considère “en avance” sur son temps pour avoir fait preuve de sensibilité masculine à la télévision, à une époque où elle était moins acceptée. Dans la première édition d’Operación Triunfo, en 2001, Bustamante était connu pour sa grande voix, mais aussi pour pleurer fréquemment, plus que ses pairs.
Bustamante estime que tout artiste doit être sensible et, lorsqu’il se souvient de son passage à l’Operación Triunfo, il souligne qu’il a été victime de harcèlement pour « avoir montré comment un homme pleurait en public ». “Ils m’ont intimidé”, sont ses mots. Puis il ajoute : “Désolé, j’ai inventé la déconstruction masculine : on m’a reproché d’être un pleurnicheur, et aujourd’hui, grâce à Dieu, avec l’évolution de la société, ces choses-là ne sont plus vues de manière négative.”
Même si Bustamante plaisante sûrement lorsqu’il suggère qu’il a « inventé » quelque chose, il a raison lorsqu’il se souvient que pour avoir pleuré en public, il a été qualifié de « pleurnicheur ». De cette façon, il a été infantilisé comme si un homme, simplement parce qu’il en était un, ne pouvait pas pleurer en public.
À d’autres moments de l’interview, Bustamante parle du transfert de valeurs à sa fille, de la différence entre l’amour-propre et l’estime de soi, ou encore de son amour pour la poésie.