Miralem Pjanic signe avec le CSKA Moscou


C’est incroyable de voir comment le “Petit Prince” – comme nous l’appelions affectueusement en Bosnie – a réussi à mettre sa carrière en péril ces dernières années. D’abord aux Émirats – c’est-à-dire à l’insignifiance du football – et maintenant en Russie.
Certes, le CSKA Moscou est un club ancré dans la tradition : il a remporté la Coupe UEFA il y a près de 20 ans et a toujours été solide en Europe selon les standards de l’Europe de l’Est.
Mais en mettant de côté la perspective « morale », force est de constater sobrement que depuis que l’association russe a été effectivement exclue de l’UEFA, la ligue n’est plus compétitive. Pjanic devient ainsi un « grand nom », mais une fois de plus dans l’insignifiance.
J’aurais préféré un retour au FC Metz. Il aurait certainement pu les aider sur le plan sportif et peut-être même célébrer leur retour en Ligue 1 en fin de saison. Mais ces dernières années, Pjanic a surtout recherché l’argent et non plus la perspective ou le défi sportif. Son déclin ne se reflète pas seulement dans la perte de valeur marchande au cours des 4 à 5 dernières années, mais aussi dans ses étapes de carrière et ses valeurs de buteur.

Je lui souhaite toujours le meilleur, car j’associerai toujours Pjanic à notre génération dorée autour de la Coupe du monde 2014. Ses standards restent inoubliables et au cours de sa période réussie en Serie A, il a également contribué activement à ce que le pays de Bosnie-Herzégovine apparaisse sur la carte du football international et devienne un nom bien connu parmi les fans de football du monde entier. Merci pour ça, Mire



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