Les voleurs de casino écopent de lourdes peines de prison, mais aussi d’aide

Deux des auteurs de la tentative de cambriolage d’un casino à Zevenbergen ont été condamnés mercredi. Les hommes, qui ont couru sur un employé armé d’une arme à feu, purgeront une peine de 21 mois de prison, dont sept avec sursis. Le troisième auteur est toujours porté disparu.

C’étaient deux jeunes garçons, mais en réalité ils étaient trois. Cependant, le troisième auteur n’a jamais été retrouvé. Sans laisser de trace. Et ses complices disent ne pas savoir qui il est ni où il se trouve.

Avec trois hommes, ils ont tenté de cambrioler un casino à Zevenbergen en août 2023. Ils avaient un plan bien élaboré, avec plusieurs options de vol, le casino Pierre de Jonge à Zevenbergen étant en tête de liste. Ce serait la proie la plus facile. Un ancien employé leur avait transmis un plan du bâtiment, avec des informations sur les tenants et les aboutissants de l’entreprise. Mais lorsqu’une employée du casino a vu les agresseurs courir vers elle avec de (faux) pistolets le vendredi matin en question, elle a agi rapidement. Elle ferma la porte derrière elle, terrifiée, après quoi les hommes actionnèrent la poignée. Ils l’attendaient. Mais comme elle a fermé la porte si rapidement, la tentative de vol a échoué.

Les auteurs ne savent pas qui était l’ancien employé qui a donné le pourboire. Leur complice est toujours porté disparu. Mais les auteurs ont tous deux avoué leurs propres actes. Il s’agit encore de jeunes garçons, âgés de 21 et 22 ans au moment du vol. Celui qui a un casier judiciaire et est en possession de méthamphétamine et de MDMA. L’autre n’ayant aucune offense antérieure à son nom.

Des jeunes vulnérables
Tous deux sont des garçons vulnérables, en partie à cause de leur âge. Ceci sera pris en compte par le ministère public. Elle prend en compte le risque de rechute dans un ancien comportement et estime qu’il est important de se concentrer sur un avenir plus prometteur pour les deux. Avec contrôle social, sans jeu et sans consommation de substances. “Ils ont des habitats instables”, conclut le tribunal. Après une peine de prison, les messieurs seront donc tenus de se présenter, de garderie, d’orientation ambulatoire et d’intervention comportementale. Ils doivent structurer leur vie pour réduire le risque de rechute.

On dit du garçon avec un casier judiciaire qu’il doit construire « un réseau social solidaire et positif et un équilibre émotionnel ». Les propos du tribunal montrent qu’il n’est pas très stable actuellement. Il doit être examiné et suivre un traitement dans une clinique externe de psychiatrie légale. Il y aura une résidence-services, un programme de jour et il devra rembourser ses dettes.

En prison
Ces conditions ne changent évidemment rien au fait qu’une sanction sera également infligée. Selon le tribunal, il ne peut s’agir que d’une peine de prison. “De la nature et de la gravité de ce qui a été prouvé, il s’ensuit qu’une peine autre qu’une peine privative de liberté ne suffira pas”, déclare le ministère public. Les deux hommes ont été condamnés à 21 mois de détention, dont sept avec sursis, avec une période probatoire de deux ans.

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