Les mots de l’ancien footballeur des Biancoceleste, qui joue désormais au Real Valladolid, sur son lien avec la Lazio et sur la nouvelle Lazio de Marco Baroni
S’exprimant aux micros de Radio tu esl’ancien footballeur des Biancoceleste Raúl Moroqui joue désormais au Real Valladolid, est revenu pour parler de son lien avec la Lazio et de son expérience dans la capitale. Ce sont ses mots.
« Al Real Valladolid ça se passe bien, c’est un moment très important pour moi. Commencer avec des chiffres positifs en Liga (deux buts en six matchs) permet de gagner beaucoup de confiance. On se porte très bien à domicile, on n’a pas encore encaissé de but dans nos murs, on a ensuite joué sur des terrains très difficiles comme celui de le vrai Madrid et le Barça. Nous revenons d’un match nul avec le Real Sociedad (Adversaire de la Lazio en Ligue Europa, ndlr). C’est une grande équipe, ils sont très forts, ils ont aussi bien fait en Ligue des Champions. Elle ne traverse pas le meilleur moment actuellement, mais c’est très difficile à gérer.
Quand je suis arrivé au Latium J’étais un enfant. J’ai beaucoup appris des grands joueurs avec qui j’ai joué et des entraîneurs que j’ai eu. Petit à petit, j’essaie de tout mettre en pratique, en montrant mes qualités. Je réussis, je suis bien parti. Si je devais nommer un entraîneur qui m’a le plus impressionné et qui m’a le plus appris, je dirais Sarri. J’aime le football qu’il joue, c’est très espagnol, son 4-3-3. C’est vrai que je n’ai pas trouvé beaucoup d’espaces, mais il y avait de grands joueurs devant moi.
Des regrets sur mon expérience à la Lazio ? Je ne dis pas que c’est la faute de qui que ce soit, au final je joue le jeu. L’investissement de six millions de la Lazio ne m’a pas dérangé, j’ai joué à la Primavera, je n’y ai pas pensé. Ensuite, lorsque vous rejoignez l’équipe première, vous y pensez peut-être davantage. Dans une interview, j’ai parlé d’une gestion qui aurait pu être différente, je faisais davantage référence aux problèmes internes, à la famille, aux agents, à rien de ce qui concerne le club. Je n’ai aucun regret, au final, on sent certainement le montant dépensé.
Il y a quelques jours, une phrase prononcée ici en Espagne a été mal traduite. La décision de quitter Barcelone pour aller dans la Lazio n’a pas été difficile, je n’avais aucun doute sur la destination. Je pense qu’ils se sont trompés de traduction, étant donné qu’en Italie, c’est le contraire qui a été rapporté. Je suis toujours fan de la Lazio, j’adore ce club. Quand j’étais à la Lazio, j’écoutais Radiosei et en particulier ce spectacle, je pense que c’est le meilleur (rires, ndlr). J’aime la Lazio, je me sens fan, tous ceux qui me connaissent savent que je voulais retourner en Espagne mais s’il y avait eu la possibilité de rester à la Lazio, je l’aurais fait. En Italie seulement Latium. Un retour ? On ne sait jamais dans le football, c’est une manière où les surprises sont toujours au rendez-vous. Je veux dire, peut-être, ce serait un rêve. Mon envie était de faire un voyage important dans la Lazio, c’est le seul regret. Maintenant, je suis très concentré sur Valladolid et sur le salut que nous devons réaliser sur le terrain.
Capitaine Zaccagni ? C’est le choix de l’entraîneur d’après ce que j’ai lu. Je parle encore aux Espagnols qui sont à la Lazio, mais je ne sais pas grand-chose. Il y a une raison pour laquelle il a été choisi et il se porte bien. Pierre? Sur et en dehors du terrain, un phénomène le meilleur partenaire que j’ai eu. Pour sa qualité, pour la façon dont il m’a traité, pour la personne et le champion qu’il est. Jamais vu un camarade comme lui qui a tout conquis être aussi humble. Il m’a aussi écrit pour me complimenter pour la convocation de l’équipe nationale. J’ai eu de nombreuses amitiés, notamment avec des Espagnols ou ceux qui le parlent, comme Luka Romero. Il a été l’un des premiers à le faire, une chose unique. Luis Alberto? C’était certainement quelqu’un qui disait ce qu’il pensait, s’il devait vous dire quelque chose, il était très franc. La Lazio de Baroni est très offensive, on peut penser que ça aurait pu mieux se passer maintenant, mais on ne saura jamais ce qui aurait pu se passer.
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