La ministre Marjolein Faber (PVV) a officiellement informé la Commission européenne que les Pays-Bas souhaitaient bénéficier d’une dérogation à la politique européenne d’asile. Mais cette lettre indique clairement que les Pays-Bas ne remettent pas en question la politique européenne actuelle.
Un opt-out ne sera donc discuté qu’en cas de modifications du traité. Et la Commission européenne a annoncé peu après, par la voix d’un porte-parole : « Nous ne prévoyons pas de tels changements pour le moment ».
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Le gouvernement n’envisage pas encore d’agir, selon la réponse de Schoof. « Nous réfléchissons encore à savoir si nous attendrons le prochain moment de modification du traité ou si nous le demanderons nous-mêmes. »
Le cabinet y réfléchit toujours, a déclaré le Premier ministre Dick Schoof. Il souhaite donner la priorité aux mesures d’asile nationales, y compris la loi sur l’asile d’urgence.
Geert Wilders (PVV) vient en aide au Premier ministre. «Je suis très heureux que cette lettre ait été envoyée. […] C’est historique. C’est la première fois depuis que les Pays-Bas sont membres de l’Union européenne qu’ils récupèrent une partie de leur souveraineté.»
Selon Frans Timmermans (GroenLinks-PvdA), le gouvernement se tire une balle dans le pied avec cette lettre. En annonçant que les Pays-Bas souhaitent ne pas participer à la prochaine modification du traité, dit Timmermans, « la probabilité qu’une modification du traité soit même discutée a été réduite d’un seul coup ».
Timmermans, ancien commissaire européen, déclare avoir reçu de nombreuses questions de Bruxelles au sujet de la lettre du ministre Faber. « C’était rédigé de manière si peu claire et dans un anglais si médiocre que le comité n’a pas compris la nature de la demande. »
Selon Schoof, la lettre était « tout à fait claire ».
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