Cadres de fenêtres pourris et pourriture du bois : Veenhuizen grince et craque

Ce sont les perles de Veenhuizen, les anciennes résidences de service monumentales du village pénitentiaire. Mais son état est médiocre. Les pires conditions concernent sept bâtiments doubles situés dans la Plantsoenstraat et la Oude Asserstraat, dont un bâtiment n’a plus de toit.

La fondation De Nieuwe Rentmeester reçoit désormais une subvention de 750 000 euros de la province pour sa restauration. C’est la première goutte d’eau dans le seau, car les bâtiments historiques du village pénitentiaire sont en mauvais état.

“Nous avons un important retard en matière de rénovation”, déclare Bas Morsink, directeur de De Nieuwe Rentmeester, à propos de l’état du patrimoine de Veenhuizen. Cela ne s’applique pas à tous les bâtiments du village. “Certains bâtiments sont en très mauvais état, mais il y a aussi des bâtiments qui sont en assez bon état. Mais cela nécessite aussi des travaux d’entretien et de restauration. Parce qu’on veut garder ce qui est bon.”

Un problème majeur dans le village est la pourriture du bois et les peintures en retard. Mais les problèmes des anciennes résidences-services de la Plantsoenstraat et de la Oude Asserstraat sont bien plus graves et c’est pourquoi elles figurent en tête de liste des projets de restauration. Les maisons de la Oude Asserstraat sont en partie fermées. Les foyers de la Plantsoenstraat, où sont hébergés les demandeurs d’asile mineurs, semblent à première vue raisonnables. Mais les gouttières en zinc sont à remplacer et les portes, cadres et appuis sont pourris.

Les bâtiments font partie des colonies de bienveillance classées au patrimoine mondial de l’UNESCO, sont des monuments nationaux et occupent une place importante dans le village. Ils font partie du paysage villageois protégé de Veenhuizen. Dans le contexte de celui-ci Plan décennal Colonies de Bienveillance les bâtiments sont actuellement en cours de rénovation.

“Nous avons reçu 750 000 euros de la province et nous en sommes très heureux. Cela semble être beaucoup d’argent, mais restaurer les sept doubles maisons du personnel coûte très cher. Au total, nous avons besoin de près de 2 millions d’euros pour la restauration.” dit Morsink. “Nous voulons utiliser cet argent pour rendre à nouveau habitables les sept immeubles d’habitation. Cela ne se limite pas à une simple rénovation. Il faudra installer quelques murs et moderniser les installations sanitaires.”

Les coûts des travaux de restauration sont élevés. “On ne démonte pas des pièces, mais on restaure ce qui est encore là. Il s’agit d’un travail artisanal et sur mesure. Et une fois la restauration terminée, un tel bâtiment n’est pas encore habitable”, explique Morsink. “Parce que c’est ce que nous voulons. Nous pensons que si un bâtiment est occupé, c’est mieux pour l’avenir du bâtiment.”



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