Minì, Fornaroli et Antonelli : de la F2 à la F1, l’Italie revient voir des horizons de gloire


Les pistes sont à nouveau colorées en bleu avec ce trio qui nous laisse espérer une future victoire en F1 qui manquait depuis 2006 avec Fisichella : il y a de l’anticipation surtout pour Antonelli qui pilotera une Mercedes la saison prochaine

Jacopo Moretti

18 septembre – 15h11 -MILAN

L’Italie en Formule 1, une combinaison indissoluble. Et en fait, notre pays a toujours fait partie du cirque : la première championne du monde, Farina, est italienne, le Grand Prix avec le plus de participations au calendrier est italien, Monza, et, bien sûr, l’équipe la plus titrée dans ce domaine. le sport est italien, la Ferrari. Mais notre histoire en Formule 1 se tourne désormais vers l’avenir. Et cela grâce aux « nouveaux » jeunes, Antonelli, Fornaroli et Minì, qui rêvent de ramener le tricolore au succès dans la catégorie reine, où manque une victoire italienne depuis 2006 (avec Fisichella) et le championnat depuis 1953. (avec Ascari).

Antonelli

Celui qui a déjà sa place en Formule 1 est Andrea Kimi Antonelli. Le golden boy, tant dans la vie que sur la piste, qui l’année prochaine prendra le volant de la Mercedes qui a appartenu à Lewis Hamilton pendant 12 ans. Il a été choisi par Toto Wolff, qui lui a dessiné un parcours rapide, qui de la Formule 4 l’a conduit d’abord à la F2 puis à la Formule 1 à seulement 18 ans. Son équipe est la plus titrée des 20 dernières années et l’opportunité d’entrer immédiatement dans les clubs des grands est tentante. Mais attention à ne pas lui mettre la pression. L’Italie a enfin un pilote en Formule 1. Profitons-en. Être appelé pour la première fois en Formule 2 à Bakou, un circuit où même les meilleurs commettent des erreurs, est quelque chose pour peu de gens.

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C’est certainement le cas de Gabriele Minì, né en 2005, qui ne s’est pas contenté d’un rôle supplémentaire pendant le week-end azerbaïdjanais. Le Sicilien est monté sur le podium du premier coup, lors de la course sprint samedi, obtenant même la satisfaction de mener la course au volant de la voiture d’Oliver Bearman. Une performance exceptionnelle qui, combinée à une saison de protagoniste en Formule 3 qui s’est terminée à un cheveu du titre, le place dans le rôle sérieux d’un candidat à l’un des deux sièges Prema en Formule 2. viens, ce n’est qu’une question de temps.

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Et puis il y a Fornaroli. Lui, champion sans coupe, sans succès sur l’ensemble du championnat de Formule 3 mais vainqueur en fin d’année. La régularité du natif de Plaisance est surprenante : seulement deux courses sans points, profitant des résultats mitigés de ses rivaux. Une maturité importante celle de la classe de 2004, la « plus ancienne », pour ainsi dire, du trio qui veut faire rêver l’Italie, qui l’a amené à se montrer décisif à Monza, au dernier virage d’un championnat du monde encore à venir. assigné , il a pris les deux points qui l’ont couronné champion. De quoi gagner une place en Formule 2 pour l’année prochaine, où il portera les couleurs d’Invicta Racing. A deux pas de la Formule 1, Leonardo a le droit de rêver.





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