L’échec est interdit ! VfL Wolfsbourg contre AC Florence


En date du : 17 septembre 2024 à 12 h 24

Les footballeurs du VfL Wolfsburg affronteront l’AC Florence lors du match aller du deuxième tour de qualification pour la Ligue des Champions. L’équipe de l’entraîneur Tommy Stroot jouera en Italie mercredi, le match retour ayant lieu une semaine plus tard à Wolfsburg. Les duels sont extrêmement importants pour le club.

C’est une question de prestige, de réputation, on pourrait aussi dire : le VfL se bat pour sa place sur la carte des grands clubs du football européen. Si Wolfsburg ne participait pas à la compétition internationale pour la deuxième fois consécutive, le club disparaîtrait de cette carte, ou du moins s’effacerait. Deux ans sans compétition internationale ? Impensable pour le double vainqueur de la Ligue des Champions (2013 et 2014).

Amère défaite contre Paris la saison dernière

L’année dernière, l’équipe du VfL a échoué lors des duels de qualification contre le Paris FC ; le nul 3-3 en France a été suivi d’une défaite 2-0 à Wolfsburg – la plus amère de la saison. L’entraîneur Tommy Stroot avait précédemment décrit l’atteinte de la phase de groupes de la Ligue des champions comme « non négociable ». Mais le « pire des cas » s’est produit.

« Les qualifications ne sont pas négociables, je reprendrais ce mot. »
— L’entraîneur du VfL Tommy Stroot

« Nous ferons tout ce que nous pouvons pour y arriver cette fois. Nous avons la qualité pour le faire. La qualification n’est pas négociable, je reprendrais ce mot », a déclaré Stroot avant le match aller des barrages mercredi (20h00). à Florence. « La Ligue des Champions est la plus grande plate-forme sur laquelle rivaliser. Nous savons à quel point cette compétition est importante. Nous savons ce que nous pouvons faire et que notre club n’a qu’une place minimale dans cette phase de groupes. »

La Ligue des Champions n’est pas un facteur important financièrement

Financièrement, participer à la Ligue des Champions n’est pas une grande victoire – la saison dernière, l’UEFA a payé 400 000 euros de frais d’entrée à chaque participant à la phase de groupes (dans la « première ligue » masculine, le montant est actuellement de 18,6 millions d’euros). Si l’on prend en compte les frais de déplacement et autres dépenses, même une équipe féminine atteignant la finale n’est pas vraiment lucrative.

«Nous voulons des semaines anglaises»

Mais : pour les professionnels que le VfL souhaiterait recruter, l’attrait du club serait réduit si la « Premier League » était manquée. Et pour ceux qui y sont déjà, une autre saison avec seulement quelques matchs marquants en championnat et en coupe ? L’effectif est trop large et trop important pour cela, du moins si les joueurs sont largement épargnés par les blessures. « Nous voulons des semaines en anglais, nous serions heureux de rejouer au football tous les trois jours », a déclaré Stroot.

Extension Stroot peu avant les matchs décisifs

La semaine dernière, le club a prolongé le contrat de l’entraîneur jusqu’en 2027. Stroot avait en fait annoncé son départ à la fin de cette saison et envisageait de partir à l’étranger, mais le nouveau directeur général Peter Christiansen et le nouveau président du conseil de surveillance du VfL Sebastian Rudolph ont convaincu l’entraîneur champion 2022 de rester. Ce qui est essentiel, c’est l’appréciation accordée au département du football féminin, y compris la perspective d’améliorations des infrastructures.

Le timing de la prolongation du contrat : courageux. Si la qualification pour la compétition européenne échoue à nouveau, pour la deuxième fois sous Stroot, cette décision sera probablement clairement remise en question.

En championnat, le VfL n’a pas encore convaincu lors des deux premiers matches. Un match nul 3-3 à domicile contre le Werder Brême, dont un « but fantôme » d’Alexandra Popp qui n’aurait pas dû compter, a été suivi d’une victoire 1-0 contre le nouveau promu Iéna. Les joueurs du VfL ont tiré 34 fois au but et hors du but, mais seul Popp a marqué, d’un tir remarquable du talon dans le coin le plus proche.

Bouleversement dans l’équipe

Des joueuses prometteuses telles que les médaillées de bronze olympiques Janina Minge et Sarai Linder ont été embauchées pour remplacer les meilleures joueuses disparues Lena Oberdorf, Ewa Pajor et Dominique Janssen. Mais reconstruire une équipe prend généralement du temps, comme le souligne également Stroot : « Il s’agit d’un mélange, d’un côté : que voulons-nous montrer de manière ludique ? De l’autre : de quoi avons-nous besoin pour obtenir des résultats nets ? L’accent est mis sur il devient contre Florence d’être clair sur le résultat. »

Florence avec Véro Boquete

Les adversaires de Florence ont terminé la saison dernière à la troisième place du championnat et ont donc dû se qualifier plus tôt que les vice-champions allemands. Les Italiens ont atteint le deuxième tour grâce à des victoires contre l’Ajax Amsterdam et le Brondby IF de Copenhague. Le joueur le plus connu est Vero Boquete, qui a perdu avec le Suédois Tyresö en finale de la Ligue des champions contre le VfL en 2014, en partie à cause d’un but de Popp. Un an plus tard, elle remporte le titre avec le 1. FFC Francfort. Vero est l’un des visages les plus célèbres du football féminin, mais elle a aujourd’hui 37 ans.

Le VfL Wolfsbourg favori

Les joueuses de Wolfsburg, perdues en finale contre Barcelone en 2023, sont favorites dans les duels avec le club toscan. L’entraîneur Stroot est certain que son équipe peut gérer cela : « L’importance de ces matches est claire pour chaque joueur. Nous voulons tous atteindre la phase de groupes de la Ligue des champions, c’est notre objectif. »

La décision sera prise mercredi prochain (25 septembre, 18h30) lors du match retour à Wolfsburg. Le tirage au sort de la phase de groupes à 16 clubs est prévu le 27 septembre. Les premiers matchs auront lieu le 8 octobre.

Ce sujet au programme :
Courant sportif | 18 septembre 2024 | 22h17



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