L’entreprise sidérurgique BCS craint des désagréments dus à l’arrivée d’un complexe de travailleurs migrants à Hoogeveen

La Buig Centrale Steenbergen (BCS) à Hoogeveen n’est pas satisfaite de l’éventuelle arrivée d’un complexe de travailleurs migrants dans la région. Selon l’entreprise, cela pourrait entraver ses propres projets d’expansion.

Sur le site de l’ancienne usine céréalière, sur le Dr. Anton Philipsstraat, les promoteurs du projet SVZ et E&A Wonen souhaitent construire des logements pouvant accueillir jusqu’à 400 travailleurs migrants.

BCS est en train d’acheter les terrains adjacents pour développer davantage l’entreprise. L’entreprise sidérurgique estime que l’arrivée d’un complexe pour travailleurs migrants pourrait contrecarrer ces projets.

Inge Oosting a exprimé ses inquiétudes au nom de BCS lors de la réunion du conseil de la semaine dernière. En particulier, le mode de communication de la municipalité et des promoteurs du projet n’est pas apprécié.

Il y a quelque temps, une réunion d’information a eu lieu sur les projets concernant le complexe des travailleurs migrants. L’entreprise sidérurgique affirme n’avoir jamais reçu d’invitation.

BCS affirme avoir eu des discussions avec la municipalité concernant l’expansion de sa propre entreprise. Au cours de ces conversations, rien n’a été dit sur l’arrivée d’un complexe pour travailleurs migrants sur une propriété adjacente. « Fin 2023, nous avons dû lire dans le journal qu’une demande de permis avait été déposée », raconte Oosting. « Cela se produisait déjà, même lorsque nous parlions avec la municipalité. »

L’arrivée d’un complexe de travailleurs migrants peut compter sur le soutien de la commune de Hoogeveen. Il arrive désormais que la municipalité doive déroger aux règles pour accorder un permis. Le bâtiment sera, entre autres, plus haut que ce qui est autorisé.

Pour déroger, il faut que le conseil municipal soit d’accord. Mais le conseil se pose encore de nombreuses questions. Le conseil se demande quelles sont les conséquences juridiques. Le chef du groupe VVD, Ronald Klok, demande à la municipalité de produire un document dans lequel tous les risques sont consignés.

L’arrivée d’un lieu de résidence pour les travailleurs migrants remonte à plus loin. Un permis pour le complexe avait déjà été accordé, mais il a été retiré parce que la municipalité n’avait pas suivi le bon itinéraire.

Les riverains sont eux aussi inquiets et craignent depuis longtemps des nuisances. Il reste à voir si le permis pour le complexe de travailleurs migrants sera accordé. Le conseil municipal en discutera davantage à la fin de ce mois.



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