Quel swing au sommet, même l’Inter ne se sent pas en sécurité


Les grandes équipes se révèlent très incohérentes : Inzaghi réalise un turnover et perd en agressivité, Motta ralentit, Fonseca remonte. Et Conte réapparaît…

Journaliste

16 septembre – 7h14 -MILAN

Quelle a été l’histoire de l’Inter d’une autre catégorie et du face-à-face avec la toute nouvelle Juve ? Milan n’était-il pas déjà dans une crise profonde ? Naples va-t-elle être reconstruite de toutes pièces ou presque ? L’Atalante n’avait-elle pas terminé le cycle ? Bien sûr que non. Servez avec intérêt toutes les prophéties du début de la saison et de ses environs, mieux vaut ne pas s’aventurer dans d’autres prédictions qui sentent l’horoscope. Ce championnat indéchiffrable monte et descend dans un classement en constante évolution.

tu les freines

L’Inter ralentit comme la Juve, Naples gagne largement comme Milan, l’Atalanta renverse la Fiorentina à deux reprises. Seule la Roma est cohérente : elle n’arrive plus à gagner. Il y a un an, à cette époque, les Nerazzurri voyageaient avec le plein de points, maintenant ils ont déjà buté contre Gênes et Monza. Ils ne résolvent plus la situation à tout moment. Inzaghi quitte le terrain avec le même air perplexe que Motta mais il sait mieux dissimuler. S’il cherchait une raison pour ne pas trop se livrer au turnover, il l’a peut-être trouvée : l’Inter-B n’a pas la férocité et le concret des propriétaires présumés. Naples se lance donc dans une course surprise, considérée comme terminée après le début d’horreur contre Vérone et les épisodes interminables du mélodrame d’Osimhen.

le retour

Naples est premier seul, huitième équipe différente en tête du championnat après quatre journées. Quatre buts contre Cagliari sont une exagération qui ne reflète pas le match, mais les quatre buts marqués après la 90e minute au cours des trois dernières journées expliquent que le caractère de Conte a déjà été transplanté. La bonne nouvelle est que l’Udinese de Runjaic, inconnu, pourrait le dépasser ce soir et que Vérone elle-même, dépassée par la Juve, l’atteigne. Difficile, en théorie, de jouer respectivement contre Parme et la Lazio. Mais qui ose encore prédire un résultat, du moins à ce stade de la saison ? A terme, les valeurs absolues émergeront, comme toujours, mais la discontinuité semble être le signe particulier de ce championnat, dans la lignée des dernières saisons.

la compétition

En Angleterre la lutte au sommet est intense, mais City a toujours gagné depuis quelques temps. Le Bayern a cédé sa place au Borussia, mais il venait de remporter onze « titres de champion » consécutifs. En Espagne, c’est un éternel match Real-Barça. En France, il n’y a que le PSG, si De Zerbi n’invente pas quelque chose pour donner du sens à un tournoi assigné avant qu’il ne commence. Cependant, au cours des cinq dernières années, la Serie A a toujours changé de propriétaire : Juve, Inter, Milan, Naples, Inter. Vous trouverez ci-dessous à qui ce sera le tour en 2025. Les changements semblent également structurels : il semblait, par exemple, que le facteur terrain et la moyenne anglaise étaient désormais des concepts ouvrant droit à pension et qu’au lieu de cela, il n’y a eu jusqu’à présent que sept succès à l’extérieur. Il y a des symptômes d’un match nul retour, heureusement sans économiser sur le spectacle. Il n’y a aucune logique. L’Inter piétine l’Atalanta (en urgence, il faut le dire) puis hésite. La Juve ressemble au Bologne de l’année dernière, puis la Juve revient. Milan, eh bien, Milan fera mieux de conserver les points et le moral acquis avec Venise, en oubliant tout le reste, car il y a le sentiment d’une grande illusion (comme la Juve après Côme). Et Turin résiste là-haut, prenant du recul dans son jeu mais pas dans la solidité d’une équipe prête à confirmer en haut de tableau.

les grandes épreuves

Le lendemain, il n’y aura pas que la Juve-Napoli et l’Inter-Milan, qui devront révéler une part de vérité, peut-être sous la torture, avec au milieu la Ligue des Champions, qui ne ment jamais. Il est trop tôt pour parler de zone de relégation, même s’il est clair que Côme et Venise ont quelque chose à faire. Dans les bas classements restent les images pitoyables de pétards lancés sur le terrain de Cagliari. Tout spectateur normal, y compris les journalistes, fait face à divers contrôles et ouvre son sac à dos pour montrer si, entre un sandwich et un PC, il y a une bombe. Un arsenal de guerre entre impunément dans la courbe, comme s’il avait été préalablement dématérialisé ou atomisé. Mais n’y a-t-il vraiment aucune connivence et responsabilité à tous les niveaux à l’entrée des stades ?





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