La Juve ne brille pas et frappe un super Vasquez : Motta est toujours sans but


Empoli a arraché le match nul grâce à un match soigné et physique et grâce à la belle performance de son gardien. A revoir, les trois Bianconeri qui font leurs débuts dès la 1ère minute : Douglas Luiz, Nico Gonzalez et Koopmeiners

par notre correspondant Filippo Cornacchia

14 septembre 2024 (modifié à 23h06) – EMPOLI (FI)

Nouvelle Juventus, mais même résultat. A Empoli, comme face à la Roma avant la pause, les Bianconeri n’ont pas dépassé le 0-0. Pas de buts et peu de dangers malgré l’artillerie lourde déployée pour la première fois depuis le début et d’un seul coup. Douglas Luiz, Koopmeiners et Nico Gonzalez ne suffisent pas à marquer ou à déclencher Dusan Vlahovic. Thiago Motta, cette fois aussi, ne peut que se consoler en pensant à la phase défensive. Après quatre journées, la Dame n’a pas encore encaissé le moindre but. Feuille blanche à la fois avec Perin (titulaire contre les Toscans) et auparavant avec Di Gregorio. Point précieux surtout pour Empoli, qui a même frôlé le KO avec Gyasi en finale. Une autre solide performance pour les hôtes et la séquence positive se poursuit : trois nuls et une victoire en quatre matchs. Pour une nuit, la Juventus est seule en tête du classement avec 8 points, mais demain elle peut être dépassée par l’Inter et le Torino et lundi par l’Udinese.

EMPOLI-JUVE 0-0, première mi-temps

D’Aversa (disqualifié et remplacé sur le banc par l’adjoint Sullo) débute avec Colombo au centre de l’attaque. Motta place Perin dans le but et lance Kalulu, Douglas Luiz, Koopmeiners et Nico Gonzalez comme titulaires pour la première fois. Tous les “gros canons” sont à l’intérieur, Yildiz partant large sur la gauche avec l’autorisation de centrer. C’est un jeu du Turc qui anime le match autour du quart d’heure. Le numéro 10 reçoit le ballon au milieu de terrain, dribble un adversaire et trouve le bon couloir pour Vlahovic. Ismajli, avec une intervention aussi risquée que providentielle, arrêta le Serbe à quelques pas de Vazquez. Le but rapproché ne change pas le rythme du match : la Juventus dribble longtemps, essayant de changer le rythme avec les pénétrations de Cambiaso et cherchant Nico Gonzalez et Yildiz sur l’aile, mais Empoli est organisé, compact et concentré (Gyasi aussi dépense beaucoup en couverture) et dès qu’il le peut il se verticalise sur Colombo. Le véritable danger de la première mi-temps, et aussi le seul tir au but de la Juventus, est survenu peu après la demi-heure, suite à un corner orchestré par Douglas et Koopmeiners. Gatti prend la tête, mais Vazquez est au moins aussi décisif qu’Ismajli auparavant.

Empoli-Juve 0-0, seconde période

La Juventus quitte les vestiaires avec une attitude différente. Nico Gonzalez se retourne contre Vlahovic, qui tire cependant sur Vazquez. Un sursaut qui n’a pas suffi aux Bianconeri pour changer de braquet et de rythme. A tel point que peu après l’heure de jeu, Thiago Motta a remplacé quatre joueurs d’un seul coup : Weah, Thuram, Fagioli et Mbangula ont remplacé Nico, Douglas Luiz, Locatelli et Yildiz. Les hommes changent, mais pas le déroulement du match ni le résultat. A tel point qu’Empoli a risqué le coup d’Etat à deux reprises en finale. D’abord grâce à l’excellent mouvement de Pellegri et à l’insertion centrale de Grassi puis dans les dernières secondes avec Gyasi, arrêté par Gatti.





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