Caroline Harnacke, chercheuse et chef de projet pour l’inclusion et la diversité à l’institut de connaissances Movisie, le souligne également. « Et ce n’est pas un luxe supplémentaire, mais un moyen essentiel, par exemple, pour aller travailler ou rendre visite à la famille et aux amis. »
Par exemple, si Van Holst veut quitter la maison, elle dépend de sa voiture. En raison de sa maladie musculaire, il est important qu’elle puisse se garer le plus près possible, car elle ne peut tout simplement pas marcher très loin. « Et je paie le prix fort pour ça. »
Consciemment moins accessible
À Haarlemmermeer, la carte était gratuite, mais cela a changé en 2012. « C’était un choix politique à l’époque », selon la municipalité. « Vous choisissez alors consciemment d’être une commune moins accessible aux personnes handicapées », explique Van der Horst. « Et ils ont souvent moins de revenus disponibles. »
Van Holst et Harnacke préconisent d’égaliser le coût de la carte à l’échelle nationale. « Comment est-il possible que de telles différences de prix soient tolérées par les hommes politiques ? », demande Van Holst. « Je ne demande vraiment pas une carte comme celle-là juste pour m’amuser. »
Les coûts dans la commune de Haarlemmer ont augmenté de quarante euros au cours des trois dernières années et continueront d’augmenter en fonction de l’inflation. Bloemendaal affirme qu’elle n’a pas l’intention de modifier la politique actuelle.
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