Bakou, la piste puzzle de la F1 : mais Ferrari semble avoir la solution. Voici lequel


Un tronçon rectiligne de plus de deux kilomètres et une partie guidée très lente et tortueuse : la mise en place est un casse-tête mais le SF-24 vu à Monza donne des garanties car il semble plus stable. Essayez quatre modes de bloc d’alimentation pour éviter les chutes de puissance

Paolo Filisetti

13 septembre – 07h51 -MILAN

Ce week-end, le GP d’Azerbaïdjan joue un rôle particulièrement important dans la détermination de la tendance du reste du championnat. Cela est particulièrement vrai pour Ferrari qui, sur la piste azerbaïdjanaise, doit vérifier l’efficacité des mises à jour introduites à Monza, compte tenu également de certaines caractéristiques qui peuvent, en partie, assimiler le circuit urbain de Bakou au circuit routier de Monza. La référence évidente va à la section la plus rapide de la piste azerbaïdjanaise caractérisée par une ligne droite de plus de deux kilomètres, ce qui amène les techniciens de l’équipe à adopter des configurations aérodynamiques particulièrement basses, reproduisant pratiquement, avec de subtiles différences, celles adoptées à Monza.

le « problème » de Bakou.

Cependant, il est également connu que la section du circuit qui mène à la « vieille ville » représente le tronçon le plus tortueux qui nécessite traction et directionnalité des monoplaces. La Ferrari SF-24, par rapport à toutes ces caractéristiques, se caractérise par une dynamique de véhicule qui semble capable de garantir un équilibre valable dans les deux sections, comme l’a souligné il y a deux semaines la victoire de Leclerc sur l’Autodromo Nazionale. La dégradation des pneus pourrait être générée par des dérapages latéraux fréquents, en particulier lors de l’abordage des sections les plus fréquentées et c’est pour cette raison que le contrôle opportun de l’équilibre du SF-24 sera crucial pour permettre à la Scuderia de jouer ses chances de succès.

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Un autre facteur à ne pas sous-estimer concerne le Power Unit. Compte tenu de la longueur de la ligne droite qui se termine devant la ligne d’arrivée, il est crucial de disposer de l’énergie électrique fournie par la batterie jusqu’à la fin de la ligne droite. En pratique, les équipes doivent adopter une manière de charger et de libérer l’énergie qui ne génère pas de phénomène de coupureparticulièrement pénalisant à Bakou. Le coupureconsiste en effet dans l’épuisement de la charge électrique bien avant la fin des longues lignes droites, ce qui entraîne effectivement une réduction drastique de la puissance. En préparation de ce week-end, un accent particulier a été mis sur ce problème, en testant au moins quatre modes du Power Unit sur simulateur, combinés à de nombreuses configurations aérodynamiques, différentes les unes des autres en termes de micro-ajustements des deux ailes mais surtout du hauteurs du sol.

Fonds avancé Ferrari

asphalte de Bakou

Un fait significatif en ce sens concerne les ondulations de l’asphalte qui sur cette piste est décidément moins homogène que celle complètement renouvelée de Monza. Le département aérodynamique, dirigé par Diego Tondi, a tenté de trouver le bon compromis entre des gardes au sol aussi proches que possible du sol et la réponse de la suspension aux ondulations du sol. Il est correct d’affirmer que l’évolution du plancher de la voiture introduite à Monza constitue un point clé important, précisément pour réduire au minimum le compromis dans ce sens et pousser davantage vers une configuration qui maximise la charge du plancher et, avec open DRS, le décrochage du diffuseur sur la longue ligne droite. Bref, Bakou, véritable soufflerie à ciel ouvert où même les vents latéraux peuvent représenter un danger supplémentaire, peut offrir à Ferrari un autre week-end triomphal grâce aux qualités du SF-24 qui semble cependant moins conditionné après le dernier développement.





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