Une opposition farouche à une éventuelle démolition de la déchetterie de Zweeloo

S’il y a une chose qui est devenue claire lundi soir, c’est que les habitants du nord de la commune de Coevorden n’apprécieraient absolument pas que la déchetterie existante à Zweeloo disparaisse. « Je ne vais pas parcourir 15 miles avec mon chariot à déchets verts et vice-versa, n’est-ce pas ? »

Lors de cette soirée d’information organisée à Zaal Wielens à Noord-Sleen, bon nombre des plus d’une centaine de parties intéressées se sont prononcées de manière extrêmement critique à l’égard de ce scénario. Ils craignent non seulement de devoir parcourir des kilomètres supplémentaires pour éliminer les déchets, mais aussi de voir davantage de déchets se former dans les forêts. En outre, des questions ont été soulevées, entre autres, sur la pression supplémentaire du trafic à travers les villages, sur l’absence d’une bonne comparaison des coûts dans la recherche actuelle et sur l’impact sur la zone autour de Wachtum.

Que se passe-t-il? La commune de Coevorden développe actuellement des scénarios futurs. Il existe actuellement deux centres de recyclage dans cette commune, à Coevorden et Zweeloo. L’étude envisage deux options : soit maintenir ces deux centres de recyclage vétustes ouverts et les rénover, soit créer un nouveau centre de recyclage central dans la région de Wachtum, à proximité d’un parc solaire. Les avantages de ce nouvel emplacement – éventuellement en combinaison avec une nouvelle cour municipale – seraient qu’il y aurait immédiatement des opportunités pour un centre de recyclage moderne avec un pont-bascule et des options supplémentaires pour un meilleur tri des déchets à l’avenir. De plus, les coûts salariaux pourraient être réduits. S’il était décidé de maintenir les deux centres de recyclage ouverts, cela nécessiterait, selon les chercheurs, de nombreux ajustements et, notamment pour le site de Coevorden, un millier de mètres carrés supplémentaires.

L’agence de recherche Modulo Milieustraten de Soest a énuméré les avantages et les inconvénients et a également présenté les résultats d’une enquête réalisée auprès de plus de 2 700 habitants de la commune de Coevorden. Il s’avère que plus de 70 pour cent sont prêts à payer une taxe supplémentaire sur les déchets de 10 euros par an si la déchetterie de Zweeloo reste ouverte. Cela s’est encore confirmé dans le public. Chercheur Willem van Leeuwen : « Il convient de noter qu’environ la moitié de toutes les personnes ayant participé à l’étude vivent dans la partie nord de la commune. Alors que cette zone compte moins de vingt pour cent du nombre total d’habitants de la commune. »

Une alternative serait de maintenir à Zweeloo un point de service réservé uniquement aux déchets organiques. Cette suggestion a également été présentée au public critique lundi soir. « Si nous proposons de conserver la verdure à Zweeloo, votre avis changera-t-il ? », a demandé le chercheur Michiel van Wicheren. «Non», fut la réponse claire. « Regardez également les autres communes », a-t-on suggéré dans l’assistance. « Tytsjerksteradiel, par exemple. Il y a des décharges gratuites là-bas, car il s’est avéré que nettoyer les déchets dans la nature coûte plus cher. »

En fin de compte, la suppression éventuelle de la déchetterie de Zweeloo est une question très sensible au nord de la commune. Les émotions et les frustrations étaient vives lundi soir. Le conseiller Jeroen Huizing : « C’est un signal clair que nous n’ignorerons pas, tout comme le signal selon lequel les gens d’ici sont prêts à payer un supplément pour leur taxe sur les déchets. En même temps, nous savons aussi qu’il y a 8 000 ménages dans notre municipalité qui n’utilisez pas la création de déchetteries. » Il a promis de prendre avec lui l’exemple de Tytsjerksteradiel. « Parce qu’il est également dans notre intérêt d’empêcher le déversement de déchets dans la nature. »

Le dernier mot n’a pas encore été dit à ce sujet. Une deuxième soirée d’information aura lieu jeudi soir à Coevorden. Un rapport d’enquête doit être prêt d’ici la mi-octobre, après quoi le conseil municipal l’examinera à la fin de cette année.



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