Ddeux études internationales qui seront présentées au congrès deSociété européenne d’oncologie médicale (ESMO) ont confirmé que l’allaitement après un cancer du sein est sans danger et n’augmente pas le risque de récidive ou de nouvelles tumeurs. Cela s’applique également aux jeunes femmes porteuses d’une mutation BRCA, une condition qui les prédispose à un risque plus élevé de développer un cancer du sein.
Doutes et peurs
Dans le passé, on craignait que les changements hormonaux liés à la grossesse et à l’allaitement puissent augmenter le risque de récidive, en particulier chez les femmes présentant des tumeurs hormono-sensibles ou une mutation BRCA. Cependant, les résultats des nouvelles études rassurent ces patientes : l’allaitement n’a pas d’effet négatif sur le risque oncologique.
Des données rassurantes
La première étude a suivi 474 jeunes femmes porteuses de la mutation BRCA et a montré que, sept ans après la naissance de l’enfant, il n’y avait pas de différence significative dans le risque de récidive entre celles qui allaitaient et celles qui ne le faisaient pas. La deuxième étude a porté sur des femmes atteintes d’un cancer du sein précoce à récepteurs hormonaux positifs, montrant des résultats similaires : aucun risque accru pour celles qui ont choisi d’allaiter.
Une avancée importante
Ces résultats offrent de nouvelles perspectives aux femmes qui souhaitent devenir mères après un cancer du sein, leur permettant de vivre sereinement la maternité. Pour une analyse complète et approfondie des résultats de l’étude, lire ici l’analyse approfondie publiée dans la Revue de la Fondation Veronesi.
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