Volkswagen, Oliver Blume rassure : « Pas de licenciements massifs »


La situation économique de Volkswagen reste alarmante mais aucune mesure drastique n’est prévue à l’horizon. Les ventes de voitures sur le marché européen sont en baisse et la concurrence s’intensifie avec les constructeurs chinois en première ligne.

Matteo Gallucci

9 septembre – 12h -MILAN

Un mois de septembre noir pour Volkswagenqui a débuté avec le procès de l’ancien PDG Martin Winterkorn, accusé de ne pas avoir empêché la vente de véhicules aux émissions truquées dans le « Dieselgate« , et a continué avec les difficultés du marché avec le les ventes de voitures électriques en Allemagne en baisse de 68,8% en août 2024. Une « tempête parfaite » à laquelle Olivier BlumePDG du groupe Volkswagen, tente de trouver un abri, donnant des réponses à travers une interview avec Imagele principal tabloïd allemand, pour expliquer la situation actuelle de la marque de Wolfsburg.

alerte rouge

Inutile de se cacher, bien au contraire, le manager allemand s’expose en qualifiant d' »alarmante » la situation économique dans laquelle navigue Volkswagen. Il tenait cependant à préciser que il n’y aura pas de licenciements massifscomme l’ont relancé et redouté les principales organisations syndicales ouvrières. Le marché européen paie le déclin général des ventes de voitures, avec en même temps une intensification de la concurrence menée par nouveaux fabricants chinois. Blume a déclaré : « Le gâteau est plus petit, il y a plus de convives à table et la situation de la marque Volkswagen est si grave que nous ne pouvons pas laisser tout continuer comme avant. » La dégradation du contexte opérationnel voit l’ensemble de l’industrie automobile européenne entrer dans un scénario sans précédent qui conduira à de nouveaux choix. Le manager met l’accent sur l’envie de changement : « Volkswagen contient aussi le mot oser. Il faut encore oser quelque chose : oser réussir ». Malgré cela, Blume a excluant un désengagement dans les homelandsa : « Nous sommes fermement attachés à l’Allemagne comme port d’attache, car Volkswagen a façonné des générations entières. Nous avons des collaborateurs dont les grands-parents travaillaient déjà chez Volkswagen. Je souhaite que leurs petits-enfants puissent encore y travailler. »





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