Sinner s’entraîne sans problème, poignet ok. Ce soir à 20h la finale avec Fritz


Jannik, avec son partenaire d’entraînement sur le terrain d’entraînement numéro un, a exécuté le programme classique avec des diagonales, des lignes longues, des changements de rythme, des dos et des volées. Mais pas seulement…

par notre correspondant GB Olivero

8 septembre – 00h25 – NEW YORK (ÉTATS-UNIS)

Même le ciel s’est retenu. L’orage, attendu depuis le matin et annoncé par quelques averses isolées, est arrivé à Flushing Meadows à 16h10, alors que l’entraînement de Jannik Sinner venait de se terminer. Le programme de l’équipe italienne était incertain depuis le matin, en raison des conditions météorologiques. Une fois l’heure fixée, soit 15 heures, restait à comprendre où se déroulerait la séance : sur le terrain d’entraînement numéro un, le favori, ou sur les courts couverts à l’intérieur du Billie Jean King National Tennis Center (l’Arthur Ashe avec le toit accueillait en même temps la finale féminine entre Sabalenka et Pegula). Peu après le déjeuner, le ciel semblait s’ouvrir et à 15 heures, Sinner est entré sur le terrain avec Simone Vagnozzi, l’ostéopathe Andrea Cipolla et le sparring-partenaire Liam Krall, qui vit, selon ses mots, « une expérience inoubliable » en accompagnant les bleus dans ces quinze jours. Darren Cahill regardait, vêtu d’élégants vêtements et de baskets, depuis la position installée par ESPN à proximité des terrains d’entraînement.

LES PASSANTS

Jannik semblait très calme et détendu. Son poignet gauche, légèrement blessé lors de la demi-finale avec Draper à cause d’une chute, n’a posé aucun problème. Sinner a exécuté le programme classique avec des diagonales, des lignes longues, des changements de rythme, des dos et des volées. Puis, assumant également une tactique agressive de la part de Taylor Fritz en finale, il a frappé dans le dos alors que Vagnozzi et Krall étaient positionnés au filet : les passeurs seront l’une des clés du match, tout comme la réponse contre l’un des meilleurs frappeurs du circuit. Lors de ce tournoi, le service de Fritz a atteint une vitesse de pointe de 217,2 km/h lors de son match contre Berrettini, tandis que Sinner a arrêté le tracker à 210,8 km/h lors de ses débuts contre McDonald. L’Américain a réalisé en moyenne 12,5 as et 3,7 doubles fautes par match, contre 9 as et 2,2 doubles fautes pour Jannik. Les pourcentages de premières balles sur le terrain (59%-57% pour l’Américain) et de matchs gagnés au bâton (92%-88% encore pour Taylor) sont similaires. Ils rivalisent avec l’un des meilleurs services contre le meilleur retour, avec celui de Djokovic, du circuit. Jannik devra faire bon usage de ses manches car la différence de réponse est évidente : Sinner a 80%, Fritz seulement 73%. Et ce n’est pas un hasard si hier, malgré l’arrivée de la pluie, Jannik a continué à s’entraîner au service pour trouver le bon rythme dans le mouvement. Puis la tempête a gagné et ils ont tous rapidement fui vers les vestiaires.





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