La fin définitive du Drèents Liedtiesfestival n’est pas encore une course. Une pétition pour sauver cet événement musical de la destruction a été signée plus de 350 fois. La province semble également sensible à un redémarrage. « La bataille n’est pas encore terminée. »
Jolien Wolink a remporté le Drèents Liedtiesfestival en 2021 avec Vuul (oh oh oh). Elle s’est toujours engagée dans le festival de musique dans lequel les chansons sont chantées en bas saxon. « Nous avons pris les barricades, car une solution peut certainement être trouvée. Le musicien de Drenthe n’a presque pas d’autre plateforme », exprime-t-elle ses inquiétudes dans l’émission Radio Drenthe. Cassata. « Il doit y avoir un nouveau Daniël Lohues à un moment donné. Où d’autre naîtra-t-il ? »
Wolink reçoit le soutien de la dernière ancienne lauréate : Marianne Veenstra. Elle a triomphé en mai dernier au Théâtre Atlas avec C’est aussi certain (comme l’est un morceau de sel). « Suis-je le dernier gagnant du festival de la chanson ? J’espère que non. C’est extrêmement important pour Drenthe. Le festival maintient la langue vivante. Je ne veux pas devenir le dernier gagnant ! »
Le désastre du Drèents Liedtiesfestival s’est annoncé le mois dernier. La Fondation REUR, l’organisation à l’origine de l’événement, a déclaré qu’elle cesserait d’exister en raison de problèmes financiers. L’organisation s’est tournée sans succès vers la province de Drenthe pour obtenir une subvention.
Quelques semaines plus tard, la province semble faire pression pour obtenir du soutien. Selon le député Jisse Otter (BBB), la ligne directrice n’en est pas une d’un point de vue financier. Ce à quoi fait référence le gouvernement provincial deviendra clair. Wolink est heureux de démarrer la conversation. « Nous devons donner du temps pour trouver une solution. »
Les supporters du Liedtiesfestival avaient prévu de manifester au Uitfestival d’Emmen, le traditionnel coup d’envoi de la saison artistique et culturelle de Drenthe. Il s’agissait d’attirer l’attention sur la disparition imminente de leur festival de musique bien-aimé. Maintenant que la province veut venir à la rescousse, la protestation est lancée en attente mettre. « Nous comprenons que des solutions sont recherchées aux quatre coins de la province. Et nous voulons une solution. Tant que le festival Liedties ne se réduit pas à une jam session au pub. »
Le spectacle musical de Basse-Saxe a déjà ouvert de nombreuses portes à Wolink. Et le festival est également indispensable à la préservation du dialecte, dit-elle. « Le bas saxon a une image un peu sombre. Il a le cachet de ‘plat’ et de ‘non poétique’. Mais tant de belles chansons sont faites dessus. DLF! »