La ministre Marjolein Faber (Asile, PVV) cessera à partir du 1er janvier de financer l’accueil des demandeurs d’asile ayant épuisé tous les recours légaux. Ce plan figurait déjà dans l’accord-cadre que le ministre a annoncé mercredi soir. sur X sachez qu’il sera mis en œuvre à partir de janvier. Les municipalités prévoient des problèmes si le « refuge lit-bain-pain », déjà austère, venait à disparaître.

Cinq communes organisent actuellement l’accueil des demandeurs d’asile ayant épuisé tous les recours légaux : Amsterdam, Eindhoven, Groningen, Rotterdam et Utrecht. Plus tôt mercredi, Faber a informé ces communes que la contribution gouvernementale serait définitivement arrêtée. Elle dit qu’elle « se concentre sur le retour plutôt que sur un hébergement subventionné ».

Un porte-parole de la municipalité d’Amsterdam qualifie la décision de « très décevante ». « Nous avons été frappés par le peu de réflexion portée sur cette décision, pourtant lourde de conséquences. » La mise en œuvre du plan « n’est pas encore bien organisée ». La municipalité avait auparavant indiqué qu’Amsterdam continuera certainement à fournir un abri, même sans financement gouvernemental. L’avenir des refuges dans les quatre autres communes n’est pas encore clair, déclare un porte-parole de l’organisation faîtière des communes VNG.

En outre, « l’accent mis sur le retour » relève de la responsabilité du ministre, répond VNG, qui souligne qu’il n’est pas toujours possible de faire revenir les gens. « Ce n’est généralement pas parce que ces personnes ne le veulent pas, mais parce qu’elles ne peuvent pas rentrer, par exemple parce qu’elles sont malades, ont des problèmes de santé mentale ou parce qu’elles ne sont pas autorisées à retourner dans leur pays d’origine. Il appartient alors au ministre de trouver une solution adaptée pour ces personnes.»

En pratique, ces demandeurs d’asile qui ont épuisé tous les recours légaux se retrouvent à la rue. « Les gens sont alors introuvables pour les services gouvernementaux. Cela entraînera des désagréments et un sentiment d’insécurité pour les résidents de nos municipalités. Selon l’organisation, les abris ne peuvent être suspendus que si le cabinet a un plan à cet effet.






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