Trois hommes qui, selon le ministère public (OM), ont joué un rôle majeur dans la création de laboratoires de drogue, entre autres à Bovensmilde et Groningen, resteront pour l’instant en détention. Le tribunal en a décidé aujourd’hui lors d’une audience préalable au procès. L’affaire sera entendue en détail en mars de l’année prochaine.

Selon le ministère public, le trio dirigeait une organisation criminelle impliquée dans le trafic de drogue, de feux d’artifice et de blanchiment d’argent. La police a retrouvé la trace du gang lorsqu’une blanchisserie de cocaïne a été découverte fin 2022 sur le Hoofdweg à Nieuw-Beerta. Au cours d’une enquête à grande échelle, au cours de laquelle des écoutes téléphoniques ont été mises sur écoute, un homme de 26 ans de ‘t Zand, son père de 66 ans, un habitant de Groningue de 53 ans et un homme de 31 ans de Surhuisterveen est entré en scène. Le suspect, âgé de 66 ans, a été libéré plus tôt.

Le 10 octobre, des raids ont été menés à plusieurs endroits de Drenthe, Groningen et Frise. Les agents ont trouvé à plusieurs endroits des produits chimiques pouvant être utilisés pour fabriquer des médicaments. La police a également retrouvé plus de 1.650 kilos de feux d’artifice. En mai de l’année dernière, un laboratoire de drogue à Hellum a été découvert avec 26 kilos d’amphétamine (MDMA) produits. Une cargaison de chanvre importée de l’étranger vers Groningue a également été interceptée. En octobre de l’année dernière, des policiers ont perquisitionné une ferme sur le Hoofdweg à Bovensmilde. Là, ils trouvèrent un laboratoire pharmaceutique en construction, comprenant des pièces où les cuisiniers pouvaient travailler et dormir.

Le ministère public tient les trois suspects pour responsables de la création de ces laboratoires de drogue. À tort, estiment leurs avocats : s’ils avaient été impliqués dans cette affaire, cela n’aurait été que des faits mineurs. De toute façon, il ne suffit pas de conserver ce trio plus longtemps, pensent-ils. Les hommes sont désormais en détention depuis onze mois.

Selon le ministère public, les rapports indiquent clairement qu’il existe toujours un risque de récidive si les suspects sortent de prison. Le tribunal a accepté. Cela signifie que le trio sera détenu pendant encore trois mois jusqu’à la date de la prochaine audience pro forma, où une autre décision devra être prise.

Le suspect de 53 ans a indiqué qu’il souhaitait être à nouveau entendu par la police pour plus de transparence, ce que le ministère public assurera entre-temps. L’affaire sera entendue quant au fond en mars 2025.



ttn-fr-41