Nous sommes le 3 septembre 1944. Le rythme de la libération continue de s’accélérer, les Alliés ne rencontrent pratiquement aucune résistance. L’avant-garde alliée poursuit son avance rapide. Ils libèrent la capitale belge Bruxelles. Et ils font une découverte spéciale. Pendant ce temps, les Alliés bombardent les aérodromes brabançons.

À l’automne 1944, la majeure partie du Brabant est libérée. Il y a eu de nombreuses victimes et d’importants dégâts. Sur Omroep Brabant, vous pouvez lire chaque jour ce qui s’est passé il y a exactement quatre-vingts ans lors de la libération.

Pour éviter les destructions, comme en France, les soldats de l’armée de l’air allemande reçoivent également l’ordre de s’enfuir, comme les soldats du camp Prinsenbosch près de Gilze.

Bombardiers
Différents aéroports brabançons sont les plus touchés ce jour-là. Attaquer une centaine de bombardiers britanniques ‘Fliegerhorst’ Gilze-Rijen. Aussi la route nationale et le village de Hulten sont touchés. L’église, le cimetière et l’école sont détruits. Heureusement, il n’y a personne ce dimanche. Les habitants avaient déjà fui. Plusieurs avions allemands sont perdus à l’aéroport. L’aéroport Volkel est également bombardé. Les avions allemands prennent feu.

Au sud, les Alliés découvrent quelque chose de frappant. Un énorme « fossé » s’est creusé entre les deux armées allemandes. D’un côté, la 15e armée allemande, encerclée sur les côtes flamandes et zélandaises. Plus profondément à l’intérieur des terres, la 7e armée allemande se retire en Allemagne. Il n’y a pas un seul soldat allemand entre les deux. Le « fossé » entre les deux armées est visible entre Anvers et Maastricht et mesure une centaine de kilomètres de large.

« Porte vers l’Allemagne »
Cette ouverture non défendue à l’avant peut être utilisée pour avancer. Via les Pays-Bas, car c’est un bon tremplin. En bref : la porte de l’Allemagne est grande ouverte.

C’est pourquoi toutes sortes d’idées ont été lancées au haut commandement allié au cours de la première semaine de septembre sur la manière de porter le coup final à l’Allemagne hitlérienne. Le sentiment est qu’une réponse à cette lacune doit être trouvée rapidement, le plus tôt possible.

Attaque surprise
Le plus haut patron des troupes alliées est l’Américain Dwight D. Eisenhower (1890-1969). Il est favorable à des attaques sur un front large, comme c’est le cas depuis des mois. Son subordonné Bernard Montgomery (1887-1976) est favorable à une attaque surprise concentrée sur un seul endroit, surtout maintenant qu’une brèche non défendue est apparue. Ils peuvent s’en sortir.

Montgomery propose une approche concrète. Et si des parachutistes britanniques et polonais étaient largués derrière les lignes ennemies sur le Rhin, près d’Arnhem ou de Wesel, en Allemagne ? Les parachutistes doivent y occuper les ponts jusqu’à ce qu’une armée terrestre les relève. Les Alliés pourront alors pénétrer au cœur de l’Allemagne hitlérienne. Mais des doutes subsistent : Wesel se trouve très profondément en territoire ennemi. Et les défenses anti-aériennes allemandes sont solides.

Comète
Les Alliés estiment que la proposition de Montgomery vaut la peine d’être essayée. L’opération aéroportée prévue reçoit le nom de code Comète. Une fois l’idée développée, il pourra démarrer dans quelques jours. C’est également la première fois qu’une attaque terrestre via le Brabant est envisagée, le chemin le plus rapide vers Arnhem ou Wesel.

Les Allemands eux-mêmes voient également le trou dans la défense. Si les renforts n’arrivent pas bientôt, la porte de l’Empire allemand sera ouverte, dit-on à Berlin. Le maréchal Walter Model (1891-1945), commandant à l’ouest, prévient Berlin que cela pourrait être décisif pour la guerre.

Hitler intervient et amène l’expérimenté Gert von Rundstedt (1875-1953) sur le front occidental. Il doit arrêter le chaos. Le maréchal de près de 70 ans deviendra commandant de toutes les troupes d’Europe occidentale. Le maréchal Walter Model prend le contrôle des troupes allemandes dans le Brabant et de la 15e armée allemande en retraite.

Les Allemands voient l’importance stratégique du port d’Anvers. L’idée est que la Zélande et le Brabant occidental restent aux mains des Allemands le plus longtemps possible afin de bloquer le port.

Model donne l’ordre de « réparer » le fameux trou dans la défense. Le général Kurt Chill y travaille déjà. Ce sont les premiers signes que quelque chose va changer. Les Allemands se mettent sur la défensive.

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