Le paratriathlète Martin Schulz veut remporter l’or pour la troisième fois consécutive.
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Martin Schulz : Je m’inquiète actuellement moins de la qualité de l’eau que de la vitesse d’écoulement.
Nous avons tous des limites et ne sommes pas aussi rapides que les athlètes olympiques, c’est pourquoi nous pratiquons les parasports. Même avec les femmes olympiques dans le relais mixte, on pouvait voir que c’était extrêmement difficile. Ils nous ont dit que c’était limite.
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ZDFheute : Avez-vous également reçu des conseils ?
Schultz : Il faut rester dans certaines zones pour progresser, en amont c’est le plus à droite possible. Mais bien sûr, tout le monde veut y aller, la lutte pour ces endroits les plus recherchés est donc rude. Le chemin est plus loin. Mais si vous faites ce détour et restez loin du courant, vous pourriez nager 20 ou 30 mètres de plus tout en étant 30 secondes plus rapide. Nous devons en tenir compte en course.
Schulz est quadruple champion du monde et est invaincu aux Championnats d’Europe depuis 2012. Le père d’un petit fils n’a plus l’avant-bras gauche depuis sa naissance. Sa compétition à Paris sur 750 mètres de natation, 20 kilomètres de cyclisme et cinq kilomètres de course à pied dans la classe PTS5 débute dimanche à 12h20, ZDF diffuse le triathlon en direct à partir de 11h50.
ZDFheute : Les organisateurs parisiens ont-ils pris la mauvaise décision ? Auriez-vous dû trouver un parcours plus dans l’intérêt des athlètes ?
Schultz : Nous avons dû faire face à de tels problèmes à plusieurs reprises dans le passé. À Tokyo, la qualité de l’eau était mauvaise et la température de l’eau était bien trop élevée. Et à Rio sur Copacabana ce n’était pas terrible non plus, l’eau y était aussi très polluée. Nous sommes de plus en plus confrontés à une grande variété d’influences environnementales.
ZDFheute : Alors, vous aussi, vous avez hâte de vous baigner dans la Seine en plein Paris ?
Une fête avec 50 000 visiteurs et beaucoup de musique : les 17es Jeux paralympiques d’été s’ouvriront solennellement dans le décor impressionnant des Champs-Élysées et de la place de la Concorde.29 août 2024 | 17:27 minutes
ZDFheute : Êtes-vous impressionné par le paysage?
Schultz : Aux Jeux olympiques, tout n’a pas toujours été équitable à 100 pour cent, mais tout le monde a été impressionné par le parcours. Le paysage est impressionnant, ça donne de la motivation. C’est pourquoi je ne le considère pas comme critique. Bien entendu, le CIO et l’IPC souhaitent de superbes images pour la télévision. Mais c’est aussi super cool pour nous les athlètes et les spectateurs.
Les porte-drapeaux de l’équipe paralympique allemande, Edina Müller et Martin Schulz, lors de la cérémonie d’ouverture à Paris.
Source : Imago/Ralf Kuckuck
ZDFheute : Vous serez au départ en tant que champion en titre, le seul champion paralympique de triathlon de votre catégorie à ce jour, puisque votre sport n’a célébré sa première paralympique qu’en 2016.
Schultz : La pression est nettement plus forte qu’à Tokyo. Surtout que je suis aussi champion du monde en titre, ce qui n’était pas le cas avant Tokyo. Je pense donc que beaucoup de gens comptent sur moi.
Mais mon objectif est avant tout de décrocher une médaille. Je veux donner le meilleur de moi-même et j’espère que la compétition sera équitable avec toutes les conditions ici à Paris.
ZDFheute : Pourquoi êtes-vous passé de la natation au triathlon à l’époque ?
Schultz : C’était clair pour moi au moment où il a été annoncé que le triathlon deviendrait une épreuve paralympique. J’ai toujours voulu être bon dans de nombreux sports et je pense que je suis tout aussi doué en course à pied et en cyclisme qu’en natation. J’aime aussi être dans la nature. C’est pourquoi le triathlon est le sport parfait pour moi.
Source : ZDF