A presque 42 ans, la joueuse de tennis en fauteuil roulant Maikel Scheffers est une athlète de haut niveau très expérimentée. Le natif de Den Bosch participe pour la cinquième fois aux Jeux Paralympiques de Paris. Le résultat d’un entraînement dur jour après jour et d’un bon soin de son corps. Pour son autre passion sportive, il s’est tourné vers le football. « Le FC Den Bosch est comme une famille, le club compte beaucoup pour moi. »

Il sent bien qu’il fêtera son 42e anniversaire le 7 septembre. « Pendant les semaines d’entraînement, je suis sur la piste cinq ou six jours par semaine, souvent quatre heures par jour. Je vais aussi à la salle de sport tous les jours. C’est comme un vrai travail », dit-il en riant.

« En fin de semaine, quand je me lève le matin, j’ai l’impression que je n’ai plus 18 ans. Mais en me reposant et en prenant bien soin de mon corps, je peux encore me nicher agréablement entre l’ordre établi et les nouvelles générations qui émergent.

A Paris, Maikel concourra en simple, catégorie dans laquelle il a remporté plusieurs titres il y a plusieurs années. Aux Jeux Paralympiques, les chances de médaille sont plus grandes en double avec Tom Egberink. « Nous avons remporté de grands tournois et battu toutes les combinaisons de double. Nous avons également perdu contre cela, donc il y a un beau et solide groupe de participants. L’avantage du doublement ? L’esprit d’équipe et la recherche de solutions le rendent très intéressant.

« Représenter mon pays me rend fier. »

Les Jeux Paralympiques ne sont pas nouveaux pour Maikel, mais cela reste pour lui un sentiment particulier d’y participer. « Le fait d’avoir réussi à me qualifier pour la cinquième fois et de pouvoir représenter mon pays me rend fier. Chaque jour, je fais tout ce que je peux pour devenir un meilleur joueur de tennis.

Il laisse ouverte la question de savoir combien de temps Maikel, qui est né avec le spina bifida, souhaite continuer au plus haut niveau. « Bien sûr, j’arrive à un certain âge et il y a aussi une vie après le tennis. Mais pour l’instant, cela ne me préoccupe pas. Je me concentre désormais sur Paris. Ce qui vient ensuite vient ensuite.

« J’ai grandi au club. »

Fier est également le bon mot lorsque Maikel parle de son autre passion sportive. Le natif de Den Bosch, avec l’indicatif régional 073 comme tatouage sur le bras, est président du Supporters Club FC Den Bosch. « Mon père m’a emmené avec lui et j’ai grandi au club. J’y ai consacré beaucoup de temps, de passion et d’énergie.

Malgré les performances décevantes de ces dernières années, Maikel constate une évolution positive au sein du club. «C’est incroyable de voir comment le FC Den Bosch vit avec les supporters. Un M-Side à guichets fermés et les autres stands sont également bien remplis. Nous devons maintenir cela et essayer de l’étendre encore davantage. Et dire que cela ne se base pas sur les résultats des dernières saisons, c’est du pur amour du club.

Supporters du FC Den Bosch (Photo : Joris Verwijst/Orange Pictures).
Supporters du FC Den Bosch (Photo : Joris Verwijst/Orange Pictures).



ttn-fr-32