C’est un sentiment mitigé que Geert Martens de Laaghalerveen décrit ses émotions après que le ministère de la Défense a annoncé les sites envisagés pour agrandir la zone d’entraînement militaire de De Haar. Martens n’est pas seul. L’agrandissement fait parler de lui dans la région.

Le ministère de la Défense a annoncé hier soir qu’il mènerait des recherches sur un éventuel site de défense sur sept sites de la région de De Haar. Ils ont déjà vu cette ambiance à Laaghalerveen. En raison de sa situation à côté du Haar, du circuit TT et de l’A28, ils craignent depuis un certain temps de devoir céder la place.

« Nous avons supposé environ trois cercles de recherche, mais cela (sept, ndlr) est beaucoup », explique Martens. « Vous avez le sentiment que vous n’êtes en sécurité nulle part. Nous ne sommes pas à l’aise avec cela. » Il aurait souhaité plus de clarté quant à l’agrandissement de la zone d’entraînement à côté et sur son terrain. De nombreuses questions lui restent posées.

Quatre des zones de recherche se trouvent à Laaghalerveen. Mais d’autres options sont sur la table. Cela s’applique également à la zone située à l’ouest et au sud-ouest du Witterveld. Ron de Weerd, propriétaire du camping TT Paasloo, vit au milieu d’une de ces zones de recherche. Il a été stupéfait lorsqu’il a vu les cercles de recherche.

« Nous sommes choqués. Nous pensions que la Défense choisirait Laaghalerveen, mais il est vraiment inattendu que notre maison fasse également l’objet d’une enquête », dit-il. « Nous n’avons pas hâte de devoir partir. »

Il aime vivre avec sa femme et ses enfants dans la campagne de Smilde. Sa progéniture y a grandi, ses beaux-parents y sont morts. « Il y a beaucoup d’histoire ici. C’est un endroit calme avec une vue large. Pas d’autoroutes, pas de pylônes à haute tension. Vous ne retrouverez pas cela de sitôt. »



ttn-fr-41