Formule moins juste mais excitante et anti-Super League. On a gagné les 5 équipes : c’est pas vrai que les autres sont meilleurs

Journaliste

30 août – 00h53 -MILAN

Un peu perdus et très curieux, nous essayons de comprendre à quel genre de coupe sera la nouvelle Ligue des champions. Nous l’avons étudié, expliqué et annoncé dans les moindres détails : nouvelle idée, nouvelle formule, nouveau tirage. Bref, nous étions informés de tout, mais quand nous l’avons vu naître sous nos yeux, nous avons été interloqués : que se passe-t-il ? A tel point qu’il nous était encore plus difficile de comprendre laquelle – parmi nos cinq équipes – avait un bon tirage et laquelle avait un résultat négatif, car il y a des variations que l’ancienne Ligue des Champions ne prévoyait pas. Par exemple, le fait que quatre équipes s’affrontent à domicile et quatre autres différentes à l’extérieur. Alors qu’est-il arrivé à l’Inter, qui accueillera Leipzig et ira à Manchester, ou à la Juve, qui fera exactement le contraire, c’est mieux ? Sensation : dans ces deux matches, il est probable que les Nerazzurri marqueront plus de points que les Bianconeri, car les Allemands sont malléables en dehors de leur stade, alors que contre City vous êtes l’opprimé partout, à domicile comme à l’extérieur, et vous risquez toujours de ne pas gagner rien.

question d’équilibre

L’aspect vraiment nouveau – presque révolutionnaire – de cette Ligue des Champions, car jamais vu auparavant, est le fait qu’aucune équipe n’aura les mêmes huit adversaires, mais que les trente-six constitueront alors un seul classement. Dans notre conception presque maniaque de l’équité, qui prévoit une égalité absolue de difficulté entre ceux qui participent à une même compétition, c’est un élément qui fait exploser tout stratagème. Jusqu’à hier, il y avait des groupes faciles, des groupes compliqués, des groupes de fer, mais en tout cas au final, au sein de ce groupe de quatre équipes, il n’y avait pas de disparités : tout le monde jouait contre tout le monde, à domicile et à l’extérieur, et aucune ne pouvait se plaindre. ayant eu des engagements plus durs que ses concurrents. Pas maintenant. Par exemple : lors du tirage au sort d’hier, au sein du premier groupe, une équipe aurait pu tirer le Real et City et une autre Leipzig et le Borussia, mais ces deux équipes auraient quand même fini dans le même classement, malgré l’évidente disparité de force entre les adversaires. confronté. Ce n’est pas exactement l’idée de compétition la plus équilibrée qui soit. Mais cela ne signifie pas – comme certains le prétendent – que nous nous dirigeons vers la Super League, car les participants continuent d’être départagés uniquement sur leurs mérites sportifs et non sur leur histoire, leur zone de chalandise, leur chiffre d’affaires. Ce n’est pas un hasard si parmi les trente-six reines d’Europe, les étoiles de l’Atalante et de Bologne brillent aux côtés de celles de Gérone et de Brest. Toutes les équipes qui ont mérité le droit de participer à la Ligue des Champions sur le terrain, mais qui n’auraient jamais été prises en considération par la Super League.

le budget des Italiens

Mais le tirage au sort a-t-il été positif ou non pour nos équipes ? L’Inter et Milan ont un parcours presque identique, presque double : l’Étoile Rouge à domicile, le Bayer Leverkusen à l’extérieur ; un superbig à l’extérieur (City pour les Nerazzurri, Real pour les Rossoneri), un rival anglais de premier plan à San Siro (Arsenal et Liverpool). Si, comme le disent les simulations les plus fiables, il leur faut réellement une quinzaine de points pour rentrer dans le top huit, ils ont sans doute la chance d’y arriver. Le parcours de la Juve semble un peu plus compliqué, car elle n’affrontera qu’une seule grande équipe (City) mais devra rivaliser avec de nombreuses équipes de niveau moyen-haut : Aston Villa, Leipzig, PSV, Benfica, Stuttgart, Lille. Des adversaires contre lesquels les Bianconeri peuvent gagner, et peut-être même partir favoris, mais ils peuvent aussi perdre. Pronostic : qualification assurée, il faudra un chemin vertueux pour éviter les playoffs qui impliqueront les équipes classées du neuvième au vingt-quatrième. Le moins chanceux d’entre nous a été l’Atalanta : le Real, Arsenal et Barcelone sont une prise empoisonnée, mais (on le sait) les joueurs de Bergame sont capables de tout exploit. Cependant, cela ne s’est pas mal passé pour Bologne, qui devra donner de la cohérence à ses chances de qualification à domicile.

position privilégiée

Au-delà de toute prédiction, il y a un fait à partir duquel le football italien doit partir : dans cette Ligue des Champions révolutionnée, que nous découvrirons bientôt, nous nous présentons avec cinq équipes. Nous l’avons mérité sur le terrain, grâce aux résultats obtenus lors de la dernière saison de coupe. Nous partons d’une position privilégiée par rapport au reste de l’Europe, que nous regardons souvent avec un peu d’envie, comme s’ils étaient meilleurs que nous. Ce n’est pas comme ça. Certains pays du football sont plus riches, nous les combattons avec des idées. Au cours des deux dernières saisons, nous avons réalisé de très bonnes saisons, à tel point que nous avons disputé cinq finales sur six. Et nous sommes convaincus que nous pouvons nous répéter, même si les coupes – et pas seulement la Ligue des Champions – sont toutes nouvelles. Pendant ce temps, après de grandes souffrances, la Fiorentina a également été catapultée dans le grand groupe de la Conférence. Nous avons huit équipes, ce ne sont pas les plus fortes mais elles savent comment atteindre la finale.





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