Attentes vertigineuses autour de Mathieu van der Poel : “C’est assez difficile”


Lorsque Mathieu van der Poel est au départ d’une course cycliste, son nom est presque toujours cité parmi les favoris. Ce n’est pas différent au Giro d’Italia. Le père Adrie van der Poel en est un peu déçu, car ce n’est pas si évident.

Écrit par

Fabian Eijkhout

Van der Poel, souvent qualifié de polyvalent à vélo, est considéré comme un concurrent majeur pour la première étape et donc aussi pour le maillot rose de leader. Alors que son nom tombe aussi avec des prétendants au premier contre-la-montre, quelques autres belles étapes et même la victoire au général au classement par points.

“Ça refait la presse”, dit Van der Poel senior quand il parle du “candidat Mathieu”. Il enchaînera sur la première étape, qui s’élancera vendredi après-midi de Hongrie. « Personne n’a regardé l’arrivée et pourtant ils appellent Mathieu le favori. D’où tiens-tu cette info alors ? Jetez le rap à la poubelle si vous n’avez pas vu l’arrivée vous-même. Un profil seul ne sert à rien.

Le coureur d’Alpecin-Fenix ​​a exploré la fin de la première étape et a déjà indiqué qu’il sera très difficile de libérer des sprinteurs de haut niveau comme Caleb Ewan et Arnaud Démare. «Ils commencent avec 180. Peu de gens peuvent gagner, mais il y a beaucoup de prétendants. Surtout s’il s’avère après coup que l’arrivée est moins difficile que prévu. Peut-être que le groupe des favoris passera à dix. Et puis vous dépendez tous encore du déroulement de la course.

“Il doit ajuster un peu son style de course.”

La question est aussi de savoir comment se dérouleront les trois semaines du Tour d’Italie pour Van der Poel. On s’attend à ce qu’au vu de la troisième semaine très relevée et du Tour de France qui reste à venir, il ne termine pas le Giro. Cependant, son père pense que cela ne devrait pas être un problème. “Ça doit être très bon. Il n’a pas besoin de rouler pour un classement, donc il peut prendre suffisamment de jours de repos. Il doit ajuster un peu son style de course. Ne faites pas de longues échappées, ou juste une fois. Mais il Il devra apprendre cela. Il commence à réaliser de plus en plus que c’est amusant et agréable, mais qu’il s’agit de gagner des courses.

Le père Van der Poel suivra la performance de son fils via la télévision dans les semaines à venir. Il a de grands espoirs pour une nouvelle œuvre d’art de Mathieu. “On ne sait jamais, mais il a les capacités pour gagner une étape. Mais ce n’est pas facile de gagner une course. Il y a des opportunités, mais il faut que tout se passe bien. Même pour un type de coureur comme Mathieu, c’est parfois assez difficile.”

“J’ai de bons souvenirs du Giro.”

L’ancien pro sait de quoi il parle. En 1993, il a participé lui-même au Giro d’Italia. « J’en garde de bons souvenirs, nous avons très bien roulé en équipe. Nous avons gagné quatre étapes, porté le maillot rose pendant quelques jours, remporté le classement par points. Ce fut un Giro très réussi pour l’équipe », se souvient Van der Poel. Il ne peut qu’espérer que le dernier porteur du maillot jaune néerlandais après le 29 mai gardera également un bon souvenir de ce Grand Tour.

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