Et si le pilote McLaren avait rouvert le championnat du monde de Formule 1 ? L’avance de Verstappen au classement reste assez rassurante, mais le Néerlandais fera bien de ne pas commettre de faux pas.
Dans tous les défis sportifs – qu’il s’agisse d’un match de football, d’un match de tennis ou de boxe, voire d’un championnat – l’inertie a une importance énorme, presque toujours décisive. Depuis quelques mois maintenant, le pendule de la F1 a pris une direction différente de celle qu’il avait prise au début, lorsque peut-être le frein aux valeurs d’il y a un an comptait encore dans l’équation de la force. De la suprématie de Red Bull, qui n’était plus une domination, on est passé à la nette supériorité de McLaren. Ce qui a été incontestablement certifié à Zandvoort, dans le jardin de Max Verstappen. Norris, malgré un nouveau départ malheureux, a plaisanté avec tous ses rivaux et a réussi à remporter un succès clé. Pourquoi clé ? Parce qu’il ouvre définitivement des perspectives que seul un grand optimisme pouvait jusqu’ici permettre d’imaginer.