Les Azzurri remontent au classement après le faux départ à Vérone : Di Lorenzo ouvre le but, le Géorgien clôture avec une déviation de Beukema et Simeone sur une passe décisive du dernier arrivé

par notre correspondant Matteo Dalla Vite

25 août 2024 (modifié à 22h50) -NAPLES

La réponse et l’étreinte à Naples sont données par Di Lorenzo, pour effacer définitivement tout ce qui s’est passé cet été, les adieux initialement définis puis les « retrouvailles », le maintien du brassard de capitaine puis la mise du pied et le premier cachet sur le course de sauvetage. Après le 0-3 contre Vérone, Naples a écrasé Bologne avec son diplômé puis avec Kvara (et Simeone) pour un 3-0 qui a sanctifié le Géorgien comme un nouveau père mais qui a essentiellement fait réfléchir Bologne, trop confus et peu de qualité dans le la zone de construction est vraie. Entre autres choses, Italiano a dû se passer d’Erlic après 18′ et il est clair que l’acquisition du défenseur central (Kiwior le rêve, une proposition faite pour Bruno Amione) est une question d’alerte rouge immédiate. Le sceau final de Giovanni Simeone est un certificat de supériorité face à un Bologne presque effondré dans les certitudes actuelles.

mon capitaine

Conte s’appuie sur la liaison Lobotka-Anguissa, Politano devant et Kvara en soutien de Raspadori qui a la toute première double occasion en 5′ : le premier tir est sorti, le second plutôt « appelé » est neutralisé par Skorupski. Italiano joue avec les trois au milieu du terrain : pas de Fabbian mais Moro est là avec Aebischer (qui revient de la 1′) et Freuler ; devant, le trio Orsolini, Castro et Ndoye. L’Italien de Naples a gagné quatre fois au cours de son expérience avec Spezia et la Fiorentina et cherche un nouveau coup devant Conte qui a vu Lukaku « atterrir » et qui amène l’autre nouvelle recrue Neres sur le banc. L’Italien, après 18′, perd Erlic : blessé, Lucumi entre juste rappelé après s’être remis d’un problème musculaire. Naples « s’arrête » avec le 5-4-1 mais quand l’action offensive réapparaît, ils vont verticalement plus vite ; Bologne fait encore match nul mais après 20′ les rossoblù ne se créent aucune réelle occasion. A la 30e minute, Bologne apparaît : ballon coupé de Ndoye dans la surface, Castro parvient à finir, Meret s’oppose. Ce n’est pas une première mi-temps à laisser à la postérité, il faudrait un jeu, celui qui arrive à la 48ème minute : le ballon part de la gauche vers Kvara – après s’être centralisé – qui le met le premier au milieu de la surface. en raison de l’insertion soudaine de Di Lorenzo : c’est le but du 1-0 qui est aussi un peu un sceau pour tout ce qui s’est passé pendant l’été de ses adieux qui est ensuite devenu son séjour en tant que capitaine de Naples. Bologne ne parvient pas à réagir immédiatement (ni même après), Naples est devant après avoir fait de gros efforts : réussir avec Di Lorenzo après les erreurs de Raspadori devant le but (ou presque).

Kvara encore

Il n’y a pas de changement immédiat en seconde période : Aebischer organise une incursion sans aucun effet, Naples tente de rattraper Bologne plus à la reprise que dans une préparation prolongée. Politano essaie à la 8ème minute, l’équipe d’Italiano se heurte à des difficultés dès que Naples parvient à sauter la première pression : Italiano doit courir se mettre à l’abri, donc Karlsson (pour Ndoye), Odgaard (pour Orsolini) et Miranda (fraîche vainqueur aux Jeux Olympiques ) pour Lykogiannis. La performance offensive à l’extérieur fait défaut mais Naples – avec Buongiorno en plus – est solide là-bas. Bologne a du mal à construire mais essaie toujours quelque chose avec insistance, donc deux étincelles de Miranda créent des sensations fortes pour Naples (qui entre-temps a fait venir la nouvelle recrue Neres), pas trop profonde cependant. Naples a trouvé le 2-0 grâce à l’intuition de Kvara lui-même : à la 30e minute, il était libre de faire ce qu’il voulait et son tir, dévié par Beukema, a porté le score à 2-0. Le 3-0 de Cholito, assisté par Neres qui a eu le temps de montrer ses premiers éclairs avec un geste splendide, est un autre coup dur pour les rossoblù. Naples vit désormais d’enthousiasme, Bologne semble pauvre en contenu.





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