La phase défensive suit celle de la deuxième partie de l’année dernière : une équipe exposée et en mauvaise forme. Pourtant, le dernier Lille de Fonseca a été l’équipe avec le plus de clean sheet de la saison de toute la Ligue 1.

Journaliste

24 août 2024 (modifié à 23h45) -MILAN

En retraçant les propos prononcés après le match au Tardini, deux réflexions ressortent particulièrement. L’un d’entre eux vient de Fonseca : « Est-ce que je m’attendais à tous ces problèmes ? Non, nous avons fait une excellente pré-saison, mais au championnat, il y a eu un changement difficile à comprendre. Même à l’entraînement, nous réussissons bien, puis nous arrivons au match. et jouer comme ça. Difficile à expliquer ». L’autre vient de Musah : « Parfois, je me demandais si je devais insister ou rester en retrait ». Sur une échelle de gravité, difficile d’établir si l’aveu du sélectionneur ou celui de son joueur est plus inquiétant. Mais ils sont évidemment tous deux le miroir de l’actuel moment Rossoneri : du capitaine du navire jusqu’à ses marins, ils baignent tous dans le doute.

distorsions

Il faut au moins reconnaître que Fonseca n’a même pas essayé de s’accrocher à une paille et propose une analyse honnête comme peu (très) autres de ses collègues le feraient. Le problème, c’est que Milan se retrouve avec un entraîneur obligé de se justifier dès la deuxième journée. L’autre problème est qu’il ne s’agit pas ici d’erreurs, de détails qui ont mal tourné. Mais des macro-distorsions. Et aux yeux de ceux qui observent Milan en ce moment, il s’agit simplement de la continuation compliquée de l’équipe vue dans la seconde moitié de la saison dernière. Mêmes défauts, peut-être même amplifiés dans une phase défensive actuellement embarrassante. Quatre buts en deux matches constituent un fil rouge, rouge comme les voyants d’alarme, qui relie le vieux Diable. Celui qui accorde des autoroutes américaines à six voies, celui qui ne sait pas grimper lorsqu’on l’attaque de l’extérieur, celui qui ne sait pas tracer des diagonales, celui où les tentatives de pression collective sont contrecarrées par le indolence des individus (n’est-ce pas, Leao ?). En pratique : celui qui trouve toujours trop facile de marquer des buts.

problématique

En fait, Fonseca répète : « Est-ce qu’on a manqué de temps dans le pressing ? La pression ne commence pas depuis Musah, mais plus loin. En général, défensivement, nous avons très mal fait, c’est impossible de gagner quand on défend comme ça. Nous n’avons pas réussi. » Je n’ai pas défendu en équipe, mais individuellement, nous avons également raté les duels. Nous sommes toujours arrivés en retard au pressing, en laissant toujours des espaces, avec de mauvais marquages ​​préventifs. L’analyse est impeccable, ce qui est inquiétant, voire quelque chose, c’est le fait que l’entraîneur n’a pas pu améliorer, même de manière minime, un problème qui s’était déjà fortement manifesté contre Turin et, en partie, pendant la tournée estivale, lorsque, cependant, les résultats de luxe avait caché la poussière sous le tapis. Quatre buts encaissés contre une équipe qui n’est pas un concurrent direct, et un autre qui est une équipe nouvellement promue, gonflent le ciel des Rossoneri de nuages. Une situation aux antipodes du passé récent de Fonseca, qui a fait la saison dernière de son équipe de Lille l’équipe avec le plus de clean sheet de Ligue 1 (22). Et, en parlant de liens avec le passé récent, il y a un fait qui ressemble à ceci : Milan n’a remporté qu’un seul des 11 derniers matches officiels toutes compétitions confondues (les autres sont 5 nuls et 5 défaites), ne conservant l’avance qu’une fois sans faute. feuille dans ce délai. Oui, le fil est rouge car c’est une alerte rouge.





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