Un but dans chaque mi-temps pour les Nerazzurri, qui ont remporté leur première victoire de la saison pour leurs débuts à domicile

De notre correspondant Francesco Pietrella

24 août 2024 (modifié à 23h43) -MILAN

À Thu-Ta, vous êtes à l’aise et harponnez les succès. L’Inter se débarrasse de Lecce, répare la défense et donne des signaux pour un avenir proche : Thuram et Taremi seront réunis encore et encore. Une solution gagnante au vu d’une saison quasi infinie où les matches seront nombreux. Dans les coulisses du 2-0, les certitudes de la deuxième étoile demeurent : un éclair de Darmian, la pioche d’Inzaghi et le tireur d’élite Calhanoglu, qui a inscrit 18 penaltys d’affilée avec les Nerazzurri toutes compétitions confondues. Dix-sept consécutifs en Serie A entre l’Inter et Milan. Jusqu’à présent, il n’a jamais commis d’erreur.

le but

Le lancement du nouveau couple avait déjà été annoncé. Taremi, l’équipe pragmatique de Thu-Ta, est apparu devant soixante-dix mille Nerazzurri en essayant un coup de pied aérien après vingt minutes. San Siro a vibré pendant quelques secondes puis a applaudi l’intention. Lui, silencieux mais vif, se leva aussitôt et se plaça dans la zone. Tout cela après avoir envoyé le ballon décisif à Darmian au bout de quatre minutes. Centre de Dimarco, frappe intelligente du 99 et tête de l’ailier, fraîchement sorti de la meilleure année de sa carrière. Il est parti du bon pied. A ce stade, l’Inter gère, contient, n’est pas pressé de le fermer car ils savent ce qui va se passer. Il profite des débordements de Dimarco et de la fragilité défensive de Lecce, qui tente de construire par le bas sans lumière. Gaspar, proactif lors des matchs amicaux, fait cette fois quelques pas en arrière, perdant quelques ballons sanglants et provoquant le penalty du 2-0 (prise dramatique sur Thuram à la 69ème minute). Gotti devra également revoir la gestion des flancs. Banda a repris le championnat comme il l’avait terminé, c’est-à-dire double, proactif lorsqu’il s’agit de sauter sur l’homme mais pas tant dans la gestion du ballon. À plusieurs reprises, il aurait pu lancer Krstovic dans le filet. Dorgu s’ajoute également aux ailiers, déployés à droite. Confus et imprécis.

idées

L’Inter est cependant le même que d’habitude. Dimarco réalise des centres en rafale, Barella tente ses tirs habituels en relevant la tête au centre droit et la construction du jeu démarre depuis Bastoni, du moins le long de la chaîne gauche. Il avance et cherche des tuyaux, tandis que Pavard contient. Pourtant, les 9 et 99 occupent le devant de la scène : phrasés continus, une-deux dans des espaces restreints, entente bien établie. A la 53e minute, l’Iranien se jette tel un faucon sur un ballon perdu et construit une action à partir de rien. On dirait qu’il porte les Nerazzurri depuis quelques années déjà, tandis que Thuram – cette fois moins précis que le doublé de Gênes – se détache et joue intelligemment (une talonnette louable pour libérer Dimarco). A la 48e minute, il tire large depuis une excellente position, puis tire un penalty expérimenté. La suite est une intrigue déjà vue : Calhanoglu se rend sur place, le gardien de service essaie de deviner sa direction et il le prend à contre-pied. Louez le cynisme. Comme l’Inter qui s’envole à quatre points et sort sous les applaudissements.





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