Le très fort Feyenoord atteint la finale de la Conference League


Dans la capitale de l’Albanie, qui n’est pas l’endroit le plus grandiose d’Europe, l’ancien vainqueur de la Coupe d’Europe I et de la Coupe UEFA peut désormais se récompenser avec un nouveau premier prix européen le 25 mai.

Atteindre la bataille finale seul est un compliment pour l’architecte de Feyenoord. Combien d’entraîneurs, qui ont dû travailler avec un si petit budget, ont développé leur équipe à l’international pour pouvoir mener cette équipe à une finale ?

La Légion forte de 5000 à Marseille a toutes les raisons d’être fière de ce que Feyenoord a réalisé depuis dix-huit matchs.

Petite étoile de Malacia

Tout s’est à nouveau bien passé à Marseille, que Feyenoord a mis sur le tapis. Une défense solide, des milieux de terrain qui ont joué avec courage et une avant-garde qui a soutenu le reste de l’équipe sur tous les fronts. C’était une maturité que personne n’aurait attendue de Feyenoord il y a neuf mois. Avec Tyrell Malacia peut-être comme le plus petit grand homme du côté de Rotterdam.

Malacia symbolisait l’intransigeance de tout le Feyenoord. Pour la puissance, l’envie d’attaquer et la détermination d’aller jusqu’au combat final dans cette compétition européenne. Peut-être que la performance au Vélodrome était l’un de ses derniers emplois sous un maillot Feyenoord, car des éclaireurs d’Angleterre, de France et d’Allemagne étaient à nouveau dans les tribunes pour lui à Marseille.

Orkun Kökcü reste debout face à Matteo Guendouzi.

Orkun Kökcü reste debout face à Matteo Guendouzi.

Les aventures européennes ont toujours rendu la vie de chaque supporter de Feyenoord un peu plus belle. L’Eredivisie est obligatoire, dans le tournoi de la coupe nationale, Feyenoord peut faire des cascades toutes les quelques années, mais l’attraction du bastion du football de Rotterdam réside principalement dans les plus de soixante ans de football européen.

Cette histoire colorée et vivante de spectacles hors des frontières nationales s’agrandit chaque année et offre de plus en plus d’histoires. Avec les milliers de supporters présents, chaque manche ressemble à un véritable pèlerinage à travers l’Europe. Et jamais il n’y a eu autant de manches que cette saison. Marseille était le neuvième déplacement à l’étranger des joueurs et de la Légion depuis le 22 juillet dernier.

Sélection la moins précieuse

Feyenoord avait également l’équipe avec le moins de valeur sur le terrain des quatre demi-finalistes. La sélection de Leicester City vaut plus de 500 millions d’euros, celle de l’AS Roma 370 millions, celle de Marseille 275 millions et les joueurs de Feyenoord valent à peine la moitié de cette dernière somme (135 millions).

Cyriel Dessers tente de surpasser deux adversaires.

Cyriel Dessers tente de surpasser deux adversaires.

Avec cela, l’équipe de Rotterdam semblait être le grand outsider d’avance, mais lors du match à domicile contre le numéro deux français, Kökcü and co a vendu sa peau très cher.

Il était certain que ce serait une nuit chaude dans le quartier populaire où Zinedine Zidane jouait autrefois au football dans la rue et affrontait d’autres équipes des ghettos. En raison du chaos dans les heures autour du stade, il y a eu un embouteillage, de sorte que le bus de l’équipe Feyenoord est arrivé beaucoup trop tard. La demande de commencer plus tard a été rejetée.

A l’intérieur, un incendie rouge attendait dans les gradins, tout comme on l’a vu à De Kuip à la Légion. Maintenant, le noyau dur de Marseille était en feu, après quoi presque plus rien ne pouvait être vu depuis les tribunes hautes jusqu’à la mi-temps de la première mi-temps en raison d’une mer de fumée grise. Lorsqu’il a été érigé, les fans ont découvert que Feyenoord avait tout sous contrôle, le gardien Marciano n’a pratiquement pas eu à faire d’arrêts et l’homme le plus dangereux du club local a dû trébucher hors du terrain.

Blessure Payet

La déchirure musculaire que s’est infligée Dimitri Payet (passe en profondeur depuis un virage) semblait une bonne nouvelle pour Feyenoord. Les Français, qui avaient déjà commencé avec de la merde dans le pantalon, se sont perdus sans leur joueur vedette d’un seul coup. L’ancien joueur de l’Ajax Arek Milik a remplacé Payet au poste d’attaquant et il espérait surtout quelques passes.

Marseille a montré à Feyenoord et à son entraîneur Arne Slot un respect surprenant en retombant dans sa moitié de terrain dès la première minute et devant son propre public. Le football dur et dominant qui avait été promis était introuvable. Cela ne pouvait que signifier que le meilleur club français avait été choqué à mort à Rotterdam une semaine plus tôt par le jeu offensif de Sinisterra et de ses partisans.

Guus Til en duel avec Boubacar Kamara.

Guus Til en duel avec Boubacar Kamara.

Le plus grand danger résidait dans les Français qui roulaient et hurlaient à chaque infraction mineure. Guus Til et Marcos Senesi ont tous deux frappé le ballon, mais ont tous deux reçu un carton jaune avant la mi-temps en raison du théâtre de leurs adversaires. Til a vu rouge plus tôt dans ce tournoi à cause de deux cartons jaunes et savait qu’il devait faire attention.

En seconde période, il s’agissait surtout de survie pour Feyenoord, mais les Français ont rarement su se créer de belles occasions. Une fois Valentin Rongier a fait un bon coup franc, mais sa frappe était trop faible. On ne pouvait pas en dire autant de la tentative de Gernot Trauner de l’autre côté. Son swipe après un bon retour de Reiss Nelson.

Dans les quinze dernières minutes, la pression de Marseille augmentait, seulement de temps en temps il y avait un corps de Feyenoord entre les deux quand cela devenait une bonne occasion. Au total, il n’y a jamais eu de véritable offensive finale. En fait, au début des arrêts de jeu, Alireza Jahanbakhsh avait une chance décente au 0-1, mais elle n’a pas été prise. Peu importait au final, car Feyenoord s’est qualifiée pour la finale à Tirana le 25 mai.



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